Elles se sont prononcées ce jeudi 12 septembre 2019 sur l’actualité majeure au Cameroun.
À travers un tweet, la France laisse entendre qu’elle est attachée au « dialogue et à la libre expression des différentes sensibilités politiques. » L’Elysée s’exprime ainsi sur le « Grand dialogue national » prévu cette fin du mois au Cameroun. Ce rendez-vous historique vise à tourner la triste page de la crise sécuritaire qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis trois ans.
Dans son discours spécial à la nation le 10 septembre dernier, le Chef de l’État, Paul Biya a une fois de plus condamné les atrocités commises par les groupes séparatistes anglophones sur les populations. Pour en découdre avec cette crise qui endeuille des familles tous les jours dans cette partie du pays, le Président de la République a convoqué un « Grand dialogue national ».
Les encouragements de la Francophonie
L’annonce de Paul Biya réjouit la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (oif). « Je salue cette importante annonce du Président Paul Biya qui ouvre la voie à une résolution consensuelle et pacifique de la crise en cours dans ces deux régions du Cameroun », a déclaré Louise Mushikiwabo dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce jeudi. Un peu plus loin, la Rwandaise émet un vœu. Elle souhaite que « ce dialogue soit également un moment de consolidation de la cohésion nationale et du vivre-ensemble dans cet important État membre de la Francophonie. »
Sur le plan local, des réflexions en vue de la réussite de ce rendez-vous se multiplient, tant dans les services du Premier ministre Joseph Dion Ngute, que dans les QG des différents mouvements politiques du Cameroun.
Source : www.ndengue.com