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AccueilGino Sitson : «J’endosserai une fois de plus mon costume de transmetteur»

Gino Sitson : «J’endosserai une fois de plus mon costume de transmetteur»

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Vocaliste de renommée mondiale, compositeur, chanteur, ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef-Cameroun…Gino Sitson vient d’obtenir le prestigieux diplôme de Doctorat en Musicologie de l’Université de Paris-Sorbonne en France. Les félicitations de ses collègues musiciens témoignent de la difficulté d’obtention de ce sésame. Gino Sitson a accepté présenter en exclusivité la symbolique d’un Doctorat en Musicologie à Lavoixdukoat.com

"certains m’ont fait part de leur vif sentiment de fierté, Craig Harris, Kareyce Fotso, Manu Dibango..." Gino revient sur son Doctorat en musicologie dans

Gino Sitson vient d’obtenir un Doctorat en musicologie. Comment on se sent après  un tel diplôme ?

On se sent un peu libéré après toutes ces années de travail. Et puis aussi comblé.

Combien de Camerounais et d’Africains ont eu ce diplôme avant vous Gino ?

Je n’ai aucune idée du nombre. Je sais seulement qu’il y a des Africains qui s’intéressent à cette discipline et qui ont suivi ce cursus académique.

En combien d’années se fait la formation ?

C’est une formation doctorale comme toute autre, qui se déroule dans le cadre de l’université après le DEA ou le Master. En théorie, le cursus dure trois ou quatre ans, mais en sciences humaines il est très rare de soutenir une thèse au bout de quatre années. Et encore plus rare sans avoir de bourse.

Pour le néophyte en musique, en quoi consiste, de manière détaillée cette formation ?

Il s’agit d’un travail de recherche scientifique qui porte sur la musique en tant qu’objet sonore à étudier, sur sa théorisation. C’est avec un même type de formation que l’on devient docteur en sociologie par exemple. Et avec un diplôme similaire on acquiert le statut de docteur en médecine. La musicologie est une discipline assez large qui englobe l’analyse musicale, l’esthétique, l’histoire de la musique…

C’est combien de candidats, pour combien de retenus ?

En fait il n’y a pas de candidats… Comme je viens de vous le dire, il s’agit d’un cursus doctoral qui se déroule à l’université, dans mon cas à celle de Paris-Sorbonne en France.

Racontez-nous les difficultés que vous avez rencontrées pendant votre formation…

J’ai rencontré des difficultés comme tout chercheur sur son terrain et aussi face à lui-même. Personnellement il s’agissait de questionnements liés à ma posture et aux problématiques soulevées dans ma recherche.

Certains artistes vous soutenaient ? Si oui lesquels ?

Je n’en sais rien. Mais en apprenant que j’étais à présent docteur en musicologie certains m’ont fait part de leur vif sentiment de fierté. Ce fut notamment le cas de Craig Harris, Kareyce Fotso ou de Manu Dibango, ce qui m’a beaucoup touché.

"certains m’ont fait part de leur vif sentiment de fierté, Craig Harris, Kareyce Fotso, Manu Dibango..." Gino revient sur son Doctorat en musicologie dans

Quelles sont les portes qui s’ouvrent à Gino Sitson avec ce doctorat ?

J’endosserai une fois de plus mon costume de transmetteur, de passeur de savoirs. Et je poursuivrai de nouvelles explorations en tant que chercheur.

Quand viendrez-vous présenter votre diplôme au peuple camerounais ?

Est-ce si important ? L’exige-t-il ? (rires) Je pense que c’est un doctorat comme tout autre.

Entretien avec Valgadine TONGA

 

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