La 4ème session du Comité de Pilotage du Programme à impact pour la gestion intégrée des paysages forestiers du Cameroun dans le Bassin du Congo s’est ouverte ce mercredi 17 septembre 2025 à l’Hôtel Welcome Garden de Soa .
La rencontre de haut niveau de la 4ᵉ session du Comité de Pilotage (COPIL) du Programme à Impact pour la Gestion Intégrée des Paysages Forestiers du Cameroun dans le Bassin du Congo a s’est ouverte ce 17 septembre 2025 sous la présidence du ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, Hele Pierre. Elle intervient à un moment stratégique de la mise en œuvre de ce projet majeur financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Le bilan et les perspectives sont inscrits au programme des travaux.
Ce programme constitue l’un des leviers essentiels de la politique nationale de gestion durable des ressources naturelles, de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité. Il cible trois paysages transfrontaliers d’importance écologique stratégique, notamment le Campo Ma’an, le Tri-National Dja-Odzala-Minkebe (Tridom) et le Tri-National de la Sangha (Tns), notamment autour du Parc National de la Lobéké, précise le ministre Hélé Pierre. « Ce programme est tellement important. Il vise à combattre les effets néfastes du changement climatique et sauvegarde l’intérêt des peuples de la forêt», renchérit le ministre Hélé Piere. « Les points inscrits à l’ordre du jour portaient principalement sur l’examen de la mise en œuvre des recommandations issues de la précédente session du COPIL; la présentation du rapport annuel de mise en œuvre de l’année 3 et de la synthèse des observations et recommandations de l’évaluation à mi-parcours du Projet; la présentation du Plan de Travail Budgétisé Annuel pour la 4e année (PTBA 4) », déclare Alain Ononino, Directeur WWF Cameroun.
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Parmi les résultats glanés, le Directeur de WWF Cameroun cite entre autres l’intégration de la conservation, du développement économique et de l’amélioration des moyens de subsistance des communautés locales, en particulier les peuples autochtones et riverains, placés au centre du processus.
Le projet s’articule autour de cinq composantes complémentaires notamment la planification et la gestion intégrées de l’utilisation des terres, l’amélioration de la gouvernance des forêts à haute valeur de conservation, la promotion de la gestion durable des forêts via les chaînes de valeur des produits forestiers, le développement du tourisme durable entre autres.
Selon Adama Saidou Directeur National du projet, cette 4ème session vise principalement à évaluer le rapport annuel de la troisième année, examiner l’état d’avancement du PTBA 3 (Plan de Travail Budgétisé Annuel), valider le PTBA 4 qui fixera les priorités techniques, financières et institutionnelles pour 2026. Au-delà des aspects techniques, les travaux entendent renforcer la cohérence stratégique et la concertation inter-institutionnelle afin d’optimiser la contribution du programme aux politiques publiques du Cameroun.
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Depuis janvier 2024, plusieurs acquis témoignent de l’impact concret du programme, selon le Directeur de WWF Cameroun. On peut citer entre autres « le protocole Minfof-Asbabuk qui a été renouvelé, garantissant aux populations Baka un meilleur accès à leurs espaces de ressources ; 50 associations communautaires ont été dotées en équipements, matériels et fonds de roulement, dynamisant les chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux; Dans la zone de Lobéké, 3 087 producteurs ont généré près de 178 millions de FCFA de revenus issus des PFNL, avec une plus-value allant de 42 à 64 %. Ces revenus ont contribué à améliorer les conditions de vie, notamment dans les domaines de l’habitat, de la santé, de la nutrition et de l’éducation.»
Yahaya IDRISSOU
