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Francis Ngannou : l’Imperator va aux combats en Côte d’Ivoire

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Le Champion du monde des sports de combat, Francis Ngannou, se dit tout excité à l’idée de fouler pour la première fois le sol ivoirien, un pays qu’il « adore ». Les combats auront lieu le 25 novembre 2023 à Abidjan.

« C’est un honneur pour moi d’aller en Côte d’Ivoire. Je dis toujours que si je n’avais pas été Camerounais, j’aurai été Ivoirien. J’ai un amour pour la culture ivoirienne. Mon meilleur rythme c’est le Zouglou. Quand je quitte Batié en 2002 pour Yaoundé, le premier grand poster que je vois, c’est celui de Didier Drogba. Ce sera ma première fois de fouler le sol Ivoirien. On y sera le 25 novembre, on va mettre le show et on espère que nos combattants vont produire une compétition qui va répondre aux attentes des spectateurs ». Francis Ngannou a martelé ces propos devant la presse, ce mardi 14 novembre 2023, à l’hôtel Krystal Palace de Douala. Le Champion du Monde des sports de combat, entouré de ses partenaires (la Directrice générale de Royale des jeux du Cameroun, Victoire Kuiya Lajoie ; et le Directeur des opérations de Premier Bet, Alexandre Qader) est venu à la rencontre de la presse pour remercier le Cameroun et l’Afrique de l’avoir porté en triomphe à Riyad le 26 octobre dernier, mais aussi pour annoncer le grand rendez-vous du 25 novembre courant.

Lire aussi :Francis Ngannou : «Une pensée pour le Cameroun et tous ceux qui me supportent dans le monde»  

Francis Ngannou : l’Imperator va aux combats en Côte d’Ivoire
Conférence de presse de Francis Ngannou a Krystal Palace, Douala.

Francis Ngannou se rend à Abidjan pour présider les duels qui vont opposer cinq combattants Camerounais à cinq combattants Ivoiriens. Les combattants Camerounais sont : Alice Ngo, Dassie Emilio, Alpha Milla, Roméo Kouma, Desmond Awah. « Même si on dit que les combats du 25 novembre à Abidjan entre les Camerounais et les Ivoiriens est une rencontre fraternelle et amicale, on connaît tout de même notre esprit de compétition, et la rencontre peut se transformer en notre Coupe du Monde. Mais c’est une bonne compétition qui reste dans l’esprit fraternel parce qu’on se respecte et on s’aime. J’adore la Côte d’Ivoire », nuance le Champion du Monde Francis Ngannou.

Appelez-moi Empereur !   

Directeur des opérations de Premier Bet, Alexandre Qader fait savoir que « la genèse de cet évènement remonte à l’inauguration en juin dernier de notre Premier Projects, Arena et Academy. Suite au retour médiatique de cet évènement, la Fédération ivoirienne de MMA est venue au Cameroun, a vu tout ce qui se passait autour de Francis Ngannou. Elle a rencontré Francis Ngannou et l’a invité. De là est née cette belle idée de la rencontre entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Ceci est dans la lignée de la construction continentale que le Champion souhaite développer. Sa vision pour l’Afrique consiste à révéler les talents au Cameroun et en Afrique, pour leur permettre de vivre de leur passion. Cet évènement sera retransmis en direct. Ce combat est à l’actif du projet The Dream, organisé par Premier Bet, Premier Projects en collaboration avec Francis Ngannou et sa fondation. L’objectif du projet The Dream MMA est de permettre aux combattants Africains de s’exercer normalement, selon les standards internationaux. Ils vont pouvoir peaufiner leurs armes pour se confronter aux élites du monde ».

Lire aussi :Douala : Francis Ngannou porté en triomphe 

Le monde des sports de combat avait baptisé Francis Ngannou le Prédateur, Demolition Man. Aujourd’hui, Premier Bet, en accord avec le public venu nombreux à la conférence de presse l’a surnommé l’Imperator. « Il a défié les lois de la gravité, toutes les statistiques et il est devenu dans nos cœurs et aux yeux du monde entier, le nouveau Champion poids lourd de la boxe anglaise. Il possède maintenant le pouvoir absolu. Il n’est plus un roi, il est l’Imperator, l’Empereur des sports de combats », dixit  Alexandre Qader.

Lire aussi :Boxe : Francis Ngannou, the Démolition man ! 

Valgadine TONGA

 

Morceau choisi des interventions de Francis Ngannou

« -Ça fait très plaisir de voir encore les Camerounais, les enfants du ‘‘continent’’, de les entendre crier si haut au point où je les ai entendu à Riyad. J’ai ressenti votre soutien depuis le continent, les deux continents –Cameroun et Afrique-.

-C’est vrai qu’au final, je me dis que ce n’était pas mal comme expérience. Indépendamment du combat en lui-même, le parcours qui nous a amené là fut quand même quelque chose d’impressionnant. Quitter un sport pour un autre dans lequel personne ne vendait cher ma peau n’était pas aisé. Après, ce sont des personnes qui ne savent pas d’où je viens. Je leur avais dit que même si je ne connais pas la boxe, je sais que c’est la bagarre.

-Certains diront que les juges ont fait si ou ça, personnellement je ne leur en veux pas. On leur a tout pris (rire). Je ne sais pas si vous vous rendez-compte. C’est normal qu’ils s’accrochent sur le peu qui leur reste. Ils n’ont jamais vendu ma peau chère, même avant ce combat, même à l’UFC, parce qu’ils se fient beaucoup aux statistiques. Ce ne sont pas les statistiques qui combattent. J’avais des sueurs froides les nuits. Quand les gens me disent que le jour du combat j’étais zen, je ris en me disant que si seulement ils savaient ce qui se passait dans ma tête. Etre dans le ring avec le champion du monde de la boxe, qui exerce la boxe depuis son enfance.

– Je vous avoue que je me demandais comment je vais procéder pour battre le champion du monde de la boxe, qui fait la boxe depuis son jeune âge. En face, je suis là, avec zéro statistique, je n’ai jamais fait la boxe de ma vie. Même dans mon propre cahier, je ne me trouvais aucun point. Mais je me suis dit, si ça ne donne pas, au moins de dois tout donner. Je me suis entraîné. Je ne suis pas allé à Riyad ce jour uniquement dans l’intention d’avoir la victoire, je me suis focaliser sur le combat. Il fallait donner tout aux entraînements. Je reprenais les entrainements, même quand les gars me disaient que c’est fini, je leur rétorquais que c’est moi qui serai sur le ring à esquiver les coups de Tyson, donc permettez-moi de me mettre dans les conditions.  C’est ainsi qu’on faisait encore 15 à 30 min d’entrainement. Quand je rentrais chez moi, je pensais au combat et je me demandais comment j’ai fait pour en arriver là, pourtant depuis 4 ans que je réclamais ce combat. Le plus gros enjeu pour moi était de ne pas me ridiculiser. Si c’est moi qui étais tombé au troisième round, tout était fini. Mais quand on sait pourquoi on se bat, c’est plus motivant de redoubler d’effort. Pour me motiver personnellement, je me dis toujours que la seule chose que j’ai à faire c’est m’entrainer sans cesse, me concentrer sur une seule chose : la bagarre.

-J’ai managé et géré le combat. C’est la raison pour laquelle au 8ème round il était touché mais je n’ai pas accéléré parce que je savais qu’il me restait deux rounds. Au 9ème round j’ai un peu baissé en intensité. Au 10ème je me suis rendu compte que j’avais encore un peu d’énergie. Ça veut dire que prochainement je peux aller à 12, pour un éventuel championnat du monde. Tyson était très confiant. Il ne se savait pas en danger. Il avait oublié la théorie du danger. C’est quand tu crois que tu n’es pas en danger que tu es en danger. Moi je savais que j’étais en danger et je me suis préparé en conséquence ».

Rassemblé par Valgadine TONGA

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