Le projet initié par le Fonds mondial pour la nature, Wwf, vise notamment à permettre aux producteurs de la Lokoundjé dans la région du Sud Cameroun, d’optimiser leurs récoltes tout en respectant l’environnement.
Difficultés d’accès aux moyens de production, aux marchés, aux équipements et infrastructures de production et de marché, la maitrise insuffisante des itinéraires techniques. Voilà autant de problèmes auxquels font face les petits producteurs de la filière huile de palme de la Coppalm (Collectif des petits planteurs de palmier à huile de la Lokoundjé). Les acteurs reconnaissent également avoir des problèmes organisationnels et de vision. Ce diagnostic est le fruit de plusieurs mois de travail du Fonds mondial pour la nature, Wwf, avec la Coppalm. Cette observation a permis au Wwf de mettre sur pied le projet baptisé Renforcement des capacités des petits producteurs et appui à la durabilité dans le secteur de l’huile de palme au Cameroun.
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Il est aussi question pour le Fonds mondial pour la nature, d’armer les petits producteurs de palmier à huile, à une agriculture durable, en luttant contre la déforestation et la dégradation des sols. Le Wwf souhaite à travers le projet, « faciliter la création de coopératives de la chaîne de valeur huile de palme et donner à ces organisations les moyens d’agir en tant qu’hommes et femmes d’affaires dans la chaîne d’approvisionnement en huile de palme durable. Cela passe par le renforcement des capacités techniques, organisationnelles, managériales de membres de ces coopératives. Le Wwf souhaite également renforcer les relations entre les petits producteurs organisés en coopérative et les agro-industries », expliquent les experts du Wwf.
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Les trois axes stratégiques principaux du renforcement concernaient le renforcement de capacités techniques de production de palmier à huile, la formalisation et l’amélioration des capacités organisationnelles et de gouvernance et le Développement des compétences en planification et gestion. Au terme des travaux, des recommandations ont été faites. Pour la coopérative la Coppalm, il faudra évaluer et poursuivre la mise en œuvre du plan d’action élaboré, mettre en œuvre le projet d’entreprise dès le début de l’année 2025.
Le Wwf devra quant à lui accompagner les membres de la coopérative dans La mise en relation avec des partenaires éventuels (clients, fournisseurs, financiers…) pour des partenariats gagnants-gagnants, la mise en place d’un système de gestion sanctionné par un manuel de procédures et un tableau de bord pour sécuriser le projet d’entreprise, la prise en main effective du système d’enregistrement et de traitement de l’information, la mise en œuvre du projet d’entreprise entre autres.
Valgadine TONGA