C’est dans une ambiance empreinte de convivialité et de solennité que la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a célébré la Fête du Travail, ce 1er mai 2025 , après le traditionnel défilé sur le boulevard du 20 mai. Le personnel s’est ensuite retrouvé à l’esplanade arrière du siège de la commission pour un moment de partage et de reconnaissance.
La cérémonie festive de la journée internationale du travail à la Commission des droits de l’Homme du Cameroun a été ouverte par le discours du délégué du personnel, Etoundi Noah Mekongo qui a dressé un tableau positif du climat professionnel au sein de l’institution. Il a salué une ambiance marquée par la paix, la solidarité et la cordialité, gage de performance et de cohésion.
Le moment fort de cette célébration a été sans conteste, l’allocution d’Abouem Esseba Jean Pierre, représentant du président de la CDHC. Son discours dense et profondément engagé a replacé la Journée internationale du travail dans une perspective de défense des droits fondamentaux des travailleurs. « Aujourd’hui, nous célébrons une journée hautement symbolique, consacrée à la dignité, à l’effort et à l’aspiration des travailleurs », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’importance de cette journée comme tribune pour rappeler les principes universels du droit à un travail décent à une protection sociale effective et au dialogue social.
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Dans son intervention, Abouem Esseba a également mis en lumière les multiples défis qui entravent encore la réalisation de ces idéaux au Cameroun. Parmi eux, la précarité de l’emploi, la prédominance du secteur informel, les lacunes dans l’application des normes du travail et les difficultés d’accès à la sécurité sociale. Il a également évoqué les conséquences directes de l’insécurité sur les conditions de travail dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Pour le représentant du président de la CDHC, le thème retenu cette année « Dialogue social et travail décent : pour un Cameroun serein »n’est pas anodin. Il traduit une volonté collective de construire une société plus juste, fondée sur l’équité et la concertation. « Le dialogue social constitue une pierre angulaire dans l’édification d’un environnement de travail respectueux des droits humains », a-t-il souligné.
En dépit des obstacles, le message de la CDHC se veut résolument tourné vers l’espoir et l’action. L’institution entend intensifier son engagement pour la promotion de conditions de travail dignes et la consolidation d’un dialogue social inclusif.
La célébration s’est poursuivie dans une atmosphère festive, avec des agapes fraternelles réunissant l’ensemble du personnel. Une manière chaleureuse de rappeler que derrière chaque institution, il y a des femmes et des hommes dont l’engagement quotidien mérite d’être salué.
Daniel NDING
