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Fête de la Jeunesse : les oubliés de la 55e édition

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Il y a quatre mois, une bande de terroristes a ouvert le feu dans une salle de classe de Mother Francisca International Bilingual Academy au quartier Fingo à Kumba, chef-lieu du Département de la Mémé. C’était le 24 Octobre 2020. Acte très odieux ayant coûté la vie à 7 élèves et près d’une vingtaine de blessés. Ces enfants semblent avoir été les ‘oubliés du discours 2021 du Chef de l’Etat célébrant la Jeunesse.’

Ferment d’un message

Tel un fleuve tranquille fertile, les âmes de Zakame Rema, 9 ans ; Victory Gamibon Ngamenyi, 11 ans ; Anamgim Jenifer, 12 ans ; Ggemone Princess, 12 ans ; Chema Syndi et Che Telma Nchangnwi abattus ce 24-Noir ; et celle de Akindam Francisca, 12 ans, décédée le lendemain à l’hôpital de Mutengene, ville carrefour de la région du Sud-Ouest ont bâti ce message.

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Cette adresse à la Jeunesse a également été arrosée par le traumatisme d’une vingtaine de blessés graves—Aghaind Princess, 10 ans ; Golden James, 10 ans ; Mbong Blessing, 11 ans ; Francisca Akindam, 12 ans ; Moka Juliet, 15 ans ; Acha Christabel ; Ndum Princess ; Belinda Marian ; Wase Rosemary ; Tifu Lydia Favour ; Someni Matula Ange ; Efouet Therese ; Munge Remy.

Séparer le ‘bon grain de l’ivraie’

Le souvenir de ces enfants a permis à leur Patriarche de séparer dans sa communion avec la Jeunesse, le ‘bon grain’ et l’‘ivraie.’ la Jeunesse ‘inspiratrice’ des ‘anti-modèles.’ De l’au-delà, par la voix du Chef de l’Etat, ils ont invité leur génération à ‘s’éloigner’ des ‘anti-modèles’ qui ‘ont fait le choix malheureux de faire alliance avec les démons de la haine et de la division. Mus par un fanatisme barbare, souvent conçu et alimenté depuis des pays étrangers ou par un usage pervers des réseaux sociaux, ils tentent de saborder les bases de la Nation.’

‘‘Victory’’, unique enfant à sa mère, et les autres, tous violemment arrachés à la vie, savent que les ‘anti-modèles,’ d’où qu’ils soient ou viennent, ‘ne contribuent pas à la construction d’un Cameroun prospère et uni dans sa diversité.’ Un ‘Cameroun exemplaire [qu’ils] souhaitent de tous leurs vœux.’ Un pays qui doit être construit aussi bien par la diaspora que les autres dans un esprit patriotique à l’image de jeunes ‘vaillants’ soldats qui ‘assurent avec efficacité, leur rôle de fer de lance dans la défense de la Patrie sur différents fronts.’

A leurs côtés, une autre Jeunesse-consciente. Pas celle des bars, du chanvre, et de la prostitution. Celle qui a compris ce que c’est que le lien ‘Armée-Nation’ et le pratique en s’insérant ‘au sein des comités de vigilance qui apportent un appui précieux aux Forces de Sécurité et Défense.’

Cette Jeunesse, c’est la bonne. Celle qui ‘constitue un modèle d’abnégation, de conscience patriotique, de service pour l’intérêt général, de préservation de la souveraineté et de l’unité nationales.’

Ne pas désespérer

Par leur Patriarche ils ont conseillé la Jeunesse qui, confrontée aux défis de l’heure sont tentés par les ‘anti-normes’ et lorgnent vers les ‘anti-modèles.’ A cette Jeunesse, ils disent. «Vous ne devez jamais désespérer de votre pays. Vous devez garder foi en l’avenir d’un Cameroun qui gagne et où chacun se met volontiers au service de l’intérêt de tous. Vous devez demeurez à l’avant-garde pour mener les combats vitaux de votre temps.» Puisqu’à «chaque génération correspond une mission historique à accomplir pour le devenir de la Nation.» La mission historique de cette génération étant, «la préservation de la paix, de l’unité et de la prospérité de [leur] pays, par-delà les contrariétés inéluctables liées aux mutations du monde.»

Dotés de «patience» et ‘d’un esprit patriotique,’ ces sacrifiés du 24 Octobre ont challengé la terreur des terroristes pour répondre à l’appel que ‘la construction nationale est une affaire de tous.’ Par-dessus tout, un ouvrage qui «exige un esprit de concorde et de tolérance entre les citoyens.’ Engagement qui voudrait que la Jeunesse ‘prenne fait et cause pour la paix afin de ne pas gaspiller les opportunités que leur pays met à leur disposition.’ En clair, faire de la quête de ‘la paix qui a été mise en mal’ par quelques égarés, leur objectif majeur.

Question de survie

Au terme de ce message, la question que la Jeunesse devrait se poser, n’est plus ‘comment est-ce possible de s’en sortir ou changer de cap?’ La question, c’est ‘qu’est-ce qu’on fait en tant que Jeunesse responsable avant qu’il ne soit trop tard?’

A ces questions de la Jeunesse, celle que le gouvernement devrait se poser est, ‘comment ne plus arnaquer les plans de développement-Jeunesse du Chef de l’Etat?,’pour assurer l’avenir de cette génération, de leurs enfants après eux. Ce n’est pas une question de politique, c’est une question de survie.

FEUMBA SAMEN

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