- Advertisement -spot_img
AccueilA La UneEseka : la noix de palme fait son festival

Eseka : la noix de palme fait son festival

- Advertisement -spot_img

Le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural a présidé le lancement de la première édition du festival des noix de palme (festival Ngan Biton), le vendredi 04 mai 2023.

Eseka est le «grenier agricole du Cameroun». Cette déclaration du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), justifie à suffire de sa descente, le 4 mai 2023, dans cette ville du département du Nyong et Kellé, région du Littoral. C’était à la faveur de la première édition du festival Ngan Biton (festival des noix de palme) qui se tient du 11 au 14 mai courant. Dans la délégation du Minader, les ministres des Transports et des Affaires sociales.

Dans son allocution devant les paysans, le Minader Gabriel Mbaïrome n’est pas allé du dos de la cuillère pour expliquer que la filière huile de palme au Cameroun présente un déficit considérable. Les besoins en huile du Cameroun se situent à 400.000 tonnes pourtant la production n’est que de 240.000 tonnes, soit un déficit de 160.000 tonnes. A cela il faut ajouter les besoins des agro-industries pour produire des savons, margarine et autres produits alimentaires et cosmétiques. Le secteur du palmier à huile constitue donc 90% de l’huile produite au Cameroun et occupe environ 200.000 producteurs qui ne contribuent malheureusement que pour 30% de la production. Le reste étant alimenté par les agro-industries.

Lire aussi :Huile de palme : le dilemme du financement des agro-industries 

« Malgré le potentiel dont nous disposons, notamment : disponibilité des terres arables dans les huit régions, main d’œuvre jeune et dynamique, nous avons constaté ces dernières années, une stagnation et une baisse de la production nationale de l’huile de palme  pour des causes diverses et variées parmi lesquelles on peut citer les crises sécuritaires dans les régions anglophones, le vieillissement des vergers et de leurs propriétaires, l’abandon des plantations et la cherté des engrais. Cette situation pousse des industries de 2ème transformation, à aller chercher la matière première à l’extérieur du pays pour satisfaire les besoins. Ceci a pour cause, le déséquilibre de la balance commerciale, mais aussi, l’accentuation de notre dépendance de l’extérieur », regrette Gabriel Mbaïrome.

Lire aussi :Le jeu des terres en Afrique et au Cameroun : entre manipulations et incapacité managériale 

En procédant au kick off de la première édition du festival Ngan Biton, à l’esplanade de la mairie d’Eseka, le ministre a invité l’assistance à investir dans la filière huile de palme car dit-il, « le palmier à huile est un gisement d’emplois. L’huile de palme produit cinq à dix fois plus d’huile que le colza, le coton ou le soja et consomme moins d’engrais et moins de pesticides. Si l’agriculture est notre réelle source de richesse, le palmier à huile est la véritable richesse des forêts. D’ailleurs, dans nos collectivités locales, le palmier à huile est appelé l’arbre de vie. Il produit le vin de palme, de l’huile et du cosmétique », dixit Gabriel Mbaïrome.

Le festival Ngan Biton est une initiative de Guy Nguembok. « Nous aimerions chaque année, distribuer 100 ha en termes de graines pré-germées, former les palmierculteurs depuis la base en ce qui concerne le palmier à huile. Nous voulons qu’à l’issue de chaque édition, chaque participant rentre, qui avec une brouette, qui avec une graine pré-germée ou avec une machette et une connaissance de plus en ce qui concerne la culture du palmier à huile », souligne le promoteur.

Malcolm Radykhal EPANDA

 

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img