L’association a procédé au ramassage des bouteilles et déchets plastiques à l’occasion de la Journée mondiale de nettoyage de la planète, le 21 septembre dernier à Douala.
C’est le corps à l’ouvrage que les membres de l’Association pour la communication sur les maladies tropicales (Ascomt) ainsi que de nombreux bénévoles ont passé leur matinée du dimanche 21 septembre du côté de Bonamoussadi à Douala. Munis de gants de protection, ils ont ramassé, bouteille après bouteille, déchets plastiques qui polluent l’espace arrière de la Maetur, mué en décharge. «Tant que ça participe à la propreté de notre environnement, nous ne pouvons qu’y adhérer», lance un bénévole.
Aussi présent parmi les ramasseurs, Carlos Ngoualem, adjoint au maire de la commune de DoualaV. L’élu local n’a tari d’éloges à l’endroit des organisateurs. «Notre rôle en tant que autorité municipale ne peut qu’être d’encourager une initiative si louable qui rentre dans le cadre de l’assainissement de la ville».
Susciter les masses
La tâche est immense selon le journaliste Paul Nyemb Ntoogue (El Pacho), président de l’Ascomt. «Aujourd’hui, nous sommes allés susciter les masses à s’intéresser à ce problème de déchets plastiques». Une réussite populaire et en même temps un satisfécit de la part du président de l’Ascomt, au regard du nombre important des personnes qui sont venues prendre part au ramassage.
L’opération rentre dans le cadre des 4ème rencontres Rse organisées par l’Ascomt du 19 au 21 septembre dont le thème a été axé cette année sur la pollution des déchets plastiques qui détruit notre écosystème. Une thématique en rapport avec la Journée mondiale de nettoyage de la planète.
Les rencontres Rse, d’après El Pacho, vise à rapprocher les entreprises et acteurs de sociétés, leurs parties prenantes à participer à l’amélioration des conditions de vie des populations. «Chaque année, nous publions une étude sur la perception des responsabilités sociétales des entreprises». Il annonce d’ailleurs la publication, dans les prochains jours, de la 7ème étude de la pratique de la Rse.
Félix EPEE