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Entretien des routes nationales : les non-dits du réquisitoire de Martin Mbarga Nguele

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Visiblement en rupture de ban avec la solidarité gouvernementale, le ministre Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), dans une prise de parole samedi 26 octobre 2024 fait de manière insidieuse le procès de l’entretien routier au Cameroun.   

Voyage au bout de l’inconfort. Martin Mbarga Nguele se souviendra toute sa vie de ce périple sur la route reliant Yaoundé à Mutengene, ville de la commune de Tiko, département du Fako, région du Sud-Ouest. Du haut de ses 92 ans, le patron de la Sûreté nationale a souffert le martyr jeudi 24 octobre dernier, en s’engageant sur cette route infernale qui lui a certainement dévoilé un pan du visage hideux de ce qu’est le réseau routier au Cameroun. Entre secousses, crevasses, et obstructions sur la chaussée, le vieux flic en a eu pour son grade. Bien loin d’un plaisir de découvrir une partie du Cameroun en miniature, le voyage du Dgsn s’est transformé en un cauchemar qu’il n’est pas prêt d’oublier.

Du moins si l’on s’en tient à son discours au vitriol qu’il a servi lors de l’Assemblée générale de l’association pour le développement économique, social et culturel du Nyong et So’o, son département d’origine, samedi dernier. L’adresse à ses frères et sœurs, élites et forces vives de ce département, a très vite viré à un réquisitoire contre ses collègues membres du gouvernement à qui il reproche de fouler au pied les orientations du président de la République qui les a choisi pour implémenter sa vision du développement du Cameroun.

Le Mintp sous le feu des critiques

Le Délégué général à la Sûreté nationale ne comprend pas pourquoi le gouvernement, ouvrier du Chef de l’Etat, ne parvient pas à transformer en actions concrètes les instructions reçues. « J’étais jeudi dans le Sud-Ouest pour la sortie des nouveaux contingents des policiers. Entre Yaoundé et Mutengene, ça a été un calvaire, un calvaire pour circuler. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant. Pourquoi alors que le président a donné des orientations ? Il y a des membres du gouvernement en place. Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? » Insiste Martin Mbarga Nguele.

Lire aussi :Préservation de l’autoroute Yaoundé -Douala : Nganou Djoumessi sensibilise les riverains  

Cette sortie un brin taquin du patron de la Sûreté au Cameroun est interprétée par certains observateurs comme une accusation insidieuse à l’endroit de son collègue des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Lui qui, depuis 2015, est chef du département ministériel chargé de réaliser les travaux de construction et d’entretien des routes, quoique ses grandes réalisations n’échappent pas au feu des critiques acerbes.

De manière globale, les documents consultés par nos soins renseignent que la Nationale N°3 Yaoundé-Douala-Idenau, comme beaucoup d’autres, souffre d’un même cancer : un manque d’intervention au moment où il fallait l’entretenir. Il y’a 10 voire 15 ans, des actions efficaces auraient dû être menées. Hélas ! L’immobilisme et l’attentisme de certains décideurs doublées de certaines contingences n’ont pas rendu possible cette opération de réhabilitation si attendue.  Conséquence, l’actuel patron des Travaux publics a donc hérité d’un réseau routier dégradé et écrasé par le poids de l’âge des chaussées et le manque d’intervention. Une patate chaude dont il ne peut s’en débarrasser quoique les efforts consentis par les équipes techniques du Mintp traduisent la volonté de sauver cette route pourtant éligible à la reconstruction.

Source : C.T. de Le Messager

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