- Advertisement -spot_img
AccueilCamerounÉconomieEntrepreneuriat : quand des épluchures de manioc se transforment en farine et en...

Entrepreneuriat : quand des épluchures de manioc se transforment en farine et en whisky

- Advertisement -spot_img

Prisca Etémé a fait la démonstration à Douala, à l’occasion de l’Ag de l’association Grande Rencontre d’échanges des femmes du Cameroun et du monde (Grefc et Md).

Si vous aviez l’habitude de jeter les épluchures de tubercules de manioc, alors sachez que vous avez négligé un précieux trésor. Saviez-vous qu’on produit de la farine, du whisky à partir des épluchures de manioc. Il y a longtemps que Prisca Etémé a fait cette découverte. Mama manioc comme elle se fait affectueusement appeler à Yaoundé où elle réside, a fait de cette trouvaille son dada. En plus de s’adonner à la mise en œuvre de sa trouvaille, elle parcourt aujourd’hui le monde pour partager son invention. Elle a d’ailleurs partagé son expérience à l’occasion de l’Ag de l’association Grande Rencontre d’échanges des femmes du Cameroun et du monde (Grefc et Md). C’était le 14 avril 2023 à Douala.

Lire aussi :Association : la Grefc&MD veut étendre son réseau 

𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘂𝗿𝗶𝗮𝘁 : 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗲𝘀 é𝗽𝗹𝘂𝗰𝗵𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗼𝗰 𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗿𝗶𝗻𝗲 𝗲𝘁 𝘄𝗵𝗶𝘀𝗸𝘆
Prisca Etémé.      

Au commencement de son aventure agricole, était un conseil. « Un jour quelqu’un nous avait dit qu’il n’y a rien qu’on jette du manioc ; que ce soit la racine qui est la tubercule, les feuilles de manioc, les boutures et même les épluchures. C’est ainsi que je suis restée, j’ai poussé la réflexion pour savoir ce qu’on pouvait bien faire des épluchures », se souvient Prisca Etémé. Et de poursuivre : « Je me suis lancée dans l’expérimentation. Nous avons ramené de nos champs des tubercules de manioc. Nous avons enlevé la première peau qui est en contact avec la terre, celle-là, ne nous intéresse pas. C’est la deuxième peau qui est en contact avec le tubercule qui est importante pour nous. Nous la prenons, nous la lavons, la trempons pendant deux à trois jours pour enlever la sève. Après trois jours, on retire l’eau pour mettre sur des séchoirs. Après le séchage, nous l’écrasons. La farine qui provient de là, est une farine sans gluten, conseillée pour les diabétiques. On peut faire des beignets et toutes les autres pâtisseries possibles », explique-t-elle.

Lire aussi :Pâtisserie : l’innovation qui vient des artisans camerounais 

Cette découverte ne révolutionne peut être pas le monde, mais elle est importante pour le Cameroun qui est lancé depuis peu dans la politique d’import substitution. Et cherche à réduire sa dépense au blé russe ou ukrainien. Mais il se heurte à la réticence des pâtissiers locaux.

Blanchard BIHEL

 

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img