L’atelier qui s’est ouvert ce lundi 22 avril 2024 à Douala s’inscrit dans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture.
L’atelier de formation des gestionnaires/responsables des centres de formations techniques en gestion d’incubateurs d’entreprises, s’est ouvert ce lundi 22 avril 2024 à l’hôtel Bano Palace à Douala. Les acteurs ont jusqu’au 26 avril pour se former. Cette rencontre entre dans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture (Pdcvep).
Le Projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture (Pdcvep) a été lancé au Cameroun en 2020, sur financement de la Banque Africaine de Développement. Il a pour ambition de faire participer activement le sous-secteur élevage et pêche à la consolidation d’une croissance économique génératrice d’emplois décents et de revenus substantiels au monde rural. L’objectif global du projet est de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention.
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L’Organisation internationale du Travail vient soutenir le Pdcvep, en outillant et mettant en niveau les centres d’incubation d’entreprises, ceci « afin qu’ils assurent au mieux l’incubation des jeunes agripreneurs dans leur processus de création et de gestion des entreprises et des coopératives durables dans les filières bovine, porcine et piscicole », a souligné la Chef d’antenne N°2 Sud-Ouest du Pdcvep, Fokam Tenguh Fomukong.
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L’Organisation Internationale du Travail, partenaire de ce projet a rassuré de son soutien à travers le Projet d’appui à la Relance de l’Entreprenariat Agricole Durable (PREA). « Il était nécessaire de former les responsables des centres d’incubation d’entreprises. Ceux qui seront chargés de concevoir et d’administrer le processus d’incubation. Cette formation vous permettra d’acquérir des compétences pour pouvoir mettre en œuvre un ensemble d’activités centrées sur les accompagnements financiers et non financiers des agripreneurs. La mise en œuvre d’un bon processus d’incubation permettra de transformer vos structures en pôle de promotion de l’entrepreneuriat et de création d’entreprises. Ce qui va légitimer l’entrepreneuriat comme possibilité de carrière pour les jeunes, et faciliter leur intégration dans les écosystèmes entrepreneuriaux », a martelé le coordonnateur du Prea, Mvolo Bessala Claude.
Dans son allocution d’ouverture, le délégué régional de l’Elevage et des Pêches et des Industries animales du Littoral, Dr. Viban Banah Victor, a précisé que l’atelier va permettre aux jeunes entrepreneurs de « renforcer les capacités des participants sur les outils de management opérationnel d’une structure d’incubation ; développer un savoir-faire en planification stratégique appliquée aux structures d’incubation ; renforcer les connaissances des participants sur les business model et les stratégies de performance des structures d’incubation ; identifier les sources potentielles de financement des structures d’incubation… ce qui va aboutir à la réduction de l’importance alimentaire et de la pauvreté, la création de nouveaux emplois dans les secteurs bovin, porcin et piscicole… L’objectif à long terme c’est la réduction des importations des produits d’origine animale et donc l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la réduction de la pauvreté, à travers l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur, bovine, porcine et piscicole ».
Valgadine TONGA