Pour les responsables de cette institution, l’Accord de partenariat économique Cameroun -Union européenne devrait permettre d’atteindre leur objectif d’ici le dernier trimestre 2016.

A la fin de cet exercice 2016, l’on s’attend à ce que, le Directeur général de la Douane camerounaise respecte la promesse faite lors de la journée mondiale des Douanes, il y a quelques mois. Engagement qui était d’apporter une contribution douanière de plus de 752 milliards de Fcfa, pour l’exercice budgétaire 2016. Mais est-il possible pour cette administration de réaliser cet objectif ? Surtout que l’on sait que la Direction générale de la Douane (Dgd) n’a réussi à collecter que 175,7 milliards de Fcfa au premier trimestre 2016. Laquelle performance bien qu’en hausse de 4% par rapport à la même période l’année dernière, « était cependant en dessous des espérances. L’objectif que s’était fixée la Dgd pour le premier trimestre étant de 187 milliards Fcfa de recettes », avait alors indiqué le site d’information économique « Investir au Cameroun», au mois d’Avril 2016.
N’empêche qu’aujourd’hui, ces chiffres ne vont pas pour autant décourager les responsables de la Dgd et les empêcher d’atteindre voire, de dépasser cet objectif de recettes budgétaires. En misant sur les Accords de partenariat économique Cameroun/Union européenne, comme outil de facilitation et de sécurisation des échanges, les responsables de la Dgd pensent que l’Ape peut leur permettre d’atteindre facilement toutes leurs missions. Parce que, « les recettes budgétaires sont à notre portée malgré un environnement manifestement difficile », indique avec assurance, Robert Tita, Chef de secteur des Douanes du Littoral II et représentant personnel du Directeur général des Douanes. Il s’exprimait ainsi lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation sur le thème : «L’accord d’Etape Cameroun-Union européenne et ses implications douanières». Ladite formation est organisée du 2 au 8 novembre 2016 à l’ancienne Direction générale des Douanes à Douala.
Pour le représentant personnel du Directeur général des Douanes, le présent séminaire vient à point nommer dans la mesure où, il « nous permettra de nous approprier les principes cardinaux et les implications douanières sous-tendues par la mise en œuvre de l’Ape Cameroun/Union Européenne ». Ce besoin de renforcement des capacités s’impose donc aux agents des douanes comme une nécessité, étant donné qu’ils sont en plein dans le 4ème et dernier trimestre de l’année 2016. «Une période jugée sensible, à cause du débarquement d’un volume plus important de marchandises», admet Robert Tita, Chef de secteur des Douanes du Littoral II.
Ghislaine DIGONA