En se présentant à la présidence du Syndicat national des journalistes du Cameroun, branche du Littoral, Didier Ndengue promet de donner un meilleur rayonnement à la solidarité dans le syndicat.
« Solidarité renforcée et rayonnante ». Ainsi est définie la liste conduite par Didier Ndengue, candidat à la présidence du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Snjc, antenne du Littoral. Le directeur de publication du web média La Plume De L’Aigle, veut reconstruire une solidarité brisée du fait « des difficultés que notre maison commune a connues. Parlant justement de ces difficultés, elles émanent de plusieurs incompréhensions. Il y a eu une fracture. Des clans se sont formés. L’action syndicale du SNJC s’est fragilisée. Aujourd’hui il faut panser les blessures. Sans prétention aucune, loin d’être le Messie, je crois être le trait d’union entre les différents camps qui se sont formés à la suite de plusieurs échéances électorales tant nationales que régionales », ponctue le candidat.
Ramener le SNJC-Littoral à ses missions essentielles, œuvrer à la remobilisation, force d’action, notre solidarité. Voilà définis les quatre axes du mandat de trois ans de la liste Solidarité renforcée et rayonnante. « La diplomatie syndicale sera au cœur de notre mandat. Grâce à une application mobile baptisée ‘‘Alertes-SNJC-Litto’’, nous resterons en contact permanent avec nos Camarades. Cette application nous servira également de base de données et renseignera l’exécutif régional sur les événements heureux et malheureux de nos adhérents. Nous allons multiplier les formations syndicales pour amener nos membres à pouvoir se défendre et défendre les autres collègues. Nous allons fédérer les associations des journalistes spécialisés exerçant dans la région du Littoral », promet-il.
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Pour parvenir à ses fins si sa liste est plébiscitée le moment venu, Didier Ndengue compte sur son vécu en tant que membre des précédents bureaux, mais aussi sur des aînés qui lui ont servi de mentors et dont il salue les œuvres. « Il s’impose tout d’abord de préciser que ma fibre syndicale a beaucoup été influencée et nourrie par les actions du Camarade Président Denis Nkwebo, perpétuées par la Camarade Présidente Marion Obam. Sous ces aînés, chacun avec sa touche, a forgé ma lutte syndicale, et celle de beaucoup de jeunes de ma génération. Sous leur houlette, le Snjc a contribué à la libération des confrères/sœurs. Le cas le plus patent reste celui de Mimi Mefo. J’ai moi-même bénéficié de la solidarité tenace de ces deux mentors, qui se sont pliés en quatre pour me faire sortir d’une garde-à-vue abusive dont je faisais l’objet. Sur le plan régional, je rends un vibrant hommage au camarade Président Narcisse Oum sous qui le Snjc-Littoral a connu une période glorieuse avec une mobilisation tous azimuts. Il allait de rédaction en rédaction pour recruter de jeunes confrères, sans discrimination. Il a fait comprendre aux assimilés du métier (monteurs, réalisateurs, cameramen), qu’ils ont également le droit d’être affiliés au Snjc. Il a abattu un travail de fourmi, à la fois élogieux et ingrat de sensibilisation et de mobilisation des hommes et femmes des médias. Le nombre considérable de membres du SNJC Littoral est en grande partie l’œuvre du camarade Président Narcisse Oum ».
En félicitant le travail des deux derniers bureaux régionaux présidés à tour de rôle par Aristide Ekambi et Cathy Mintsa, Didier Ndengue appelle les membres du Snjc à voter pour sa liste où dans les bons et les mauvais moments, « notre créneau reste le même tous pour un, un pour tous ».
Valgadine TONGA
