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Damarisse Eba Mendo : «Nous n’utilisons pas l’hydroquinone dans nos produits»

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Esthéticienne et maquilleuse professionnelle, Damarisse Manuella Eba Mendo a lancé officiellement sa marque de cosmétique, Royal Skin Care, samedi 27 novembre 2021. Dans cet entretien, la promotrice de Royal Skin Care nous parle des secrets beauté de ses produits anti hydroquinone.

Quelle était l’opportunité de cette soirée pour une marque qui n’est pas vraiment nouvelle ?

J’ai voulu organiser cette soirée autour du thème «l’Egypte antique», par souci d’innovation, question d’apporter mon petit plus à la culture camerounaise en présentant ma marque d’une autre façon. Les produits Royal skin Care sont commercialisés depuis près de cinq ans. Depuis le début, nous n’avons jamais fait d’inauguration ni de présentation officielle. On a jugé que c’était le moment de le faire aujourd’hui. C’est fait.

Parlez-nous des deux gammes de vos produits que vous présentez aujourd’hui…

Déjà j’insiste sur le fait que nos produits ne sont pas dépigmentant, parce que nous valorisons la peau noire. Nous sommes fières d’être noires. Royal Skin Care c’est une philosophie, une façon de penser, le fait de s’aimer et de s’accepter tel que l’on est. Si tu es né noir, tu dois t’apprécier et t’aimer à ta juste valeur. Nous avons deux gammes destinées aux peaux noires allant aux peaux naturellement métisses. Pas des peaux qui ont été dépigmentées, qui ressemblent à des peaux métisses alors qu’elles ne le sont pas. La première gamme, Isis, est destinée aux filles brunes à métisses. Elle est composée d’un lait éclaircissants, d’un masque gommant, d’un sérum, d’un savon et d’une crème de visage. La gamme Hathor pour les peaux allant du noir au clair.  Elle est composée d’un lait de corps clarifiant, d’un savon, d’un masque gommant également et d’une crème cicatrisante qu’on peut utiliser sur le visage comme sur le corps.

Lire aussi :Vernissage : le mystère de la nuit à nu sur les toiles 

Quelle est la plus-value de vos produits ?

Nous n’utilisons pas de l’hydroquinone dans nos produits. Déjà nous sommes une marque de produit de luxe parce que nous utilisons des ingrédients qui sont très chers et nous affirmons que tout le monde n’a pas besoin de se dépigmenter la peau. Mais tout le monde a besoin d’avoir une belle peau. Nous sommes spécialisés dans l’entretien et la réparation de la peau. Nous traitons les problèmes de peau. Nous travaillons avec des cliniques qui nous envoient leurs patients souffrant d’acnés, de champignons cutanés, de vergetures. Nos produits différents de la plupart de produits cosmétiques en ce qu’ils sont naturels. De plus, le packaging est chic.

Pourquoi vous inspirez-vous uniquement de célèbres parfumeurs européens pour concevoir vos parfums, quand on sait qu’il y en a de célèbres en Afrique ?

Il y en a de bons en Afrique mais nous n’allons pas nier que nous nous inspirons également de tout ce que l’occident fait. Les téléphones qu’on utilise aujourd’hui ont été fabriqués par les Blancs. Tout le monde s’inspire de ce qui est bien et qui le marque.  C’est ce que j’ai fait. Je peux aussi fabriquer mes parfums en utilisant les plantes d’ici, les huiles d’ici. Mais pour cela, il va falloir que je me mette vraiment à fond pour trouver les bonnes huiles qui vont répondre à ce que je recherche.

Avez-vous déjà mis sur pied une stratégie pour que vos produits ne soient pas victime de contrefaçon ?

Nos produits sont enregistrés à l’Oapi pour lutter contre la contrefaçon de nos produits. Ça veut dire que si quelqu’un s’hasarde à refaire nos produits, il sera poursuivi en justice.

Vous affirmez avoir conquis le marché camerounais pourtant le géant de la cosmétique au Cameroun en ce moment c’est Biopharma ?

Oui il est vrai que pour le moment nous ne pouvons pas affirmer que nous sommes au niveau de Biopharma. Ils ont plus de moyens de nous. Vous voyez, je suis jeune. Pour mon âge, j’estime que j’ai réalisé ce que beaucoup de jeunes comme moi n’ont pas réussi à faire : montrer mon côté professionnel, organiser une soirée pareille, vous avoir vous médias ici pourtant je n’ai pratiquement pas trente ans. J’estime que je suis professionnelle.

Réalisé par Valgadine TONGA

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