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Communication : la délégation départementale de la Kadey dans la promiscuité

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Elle partage une petite pièce sombre et lugubre avec la délégation des arts et de la culture à Batouri.

La porte située à votre droite, avec deux fenêtres en image, est la petite pièce qui fait office de délégation départementale de la Communication de la Kadey. Bien que cette maison jouxte la préfecture de Batouri, il faut se renseigner et bien observer pour comprendre qu’il s’agit bel et bien d’un service public. Car, il n’y a pas de plaque indicative. « Je suis désolé, je ne sais pas où est située la délégation départementale de la communication », a sèchement répondu un moto-taximan de la ville de Batouri. Ce qui frappe à votre arrivée devant cette pièce, c’est la précarité des conditions de travail. A l’intérieur, c’est une atmosphère sombre et lugubre qui règne. La pièce est étroite. Il n’y a pas de personnel pour accueillir les visiteurs, pas de lumière, encore moins d’équipements. Ce qui rend les conditions de travail encore plus difficiles. Ce petit bâtiment qui date de l’époque coloniale est dans un état de délabrement avancé. Les murs sont fissurés et défraichis. Les fenêtres ont l’air d’avoir été brisées par des hors-la-loi, et la porte d’entrée est difficile à ouvrir. A l’arrière du bâtiment, une végétation sauvage a pris possession des lieux. Des arbres et des buissons ont poussé dans les fissures des murs et ont envahis les espaces vides. C’est une véritable jungle qui entoure le bâtiment.

Situation préoccupante

L’unique occupante, récemment installée comme délégué départementale de la communication par intérim semble cohabiter avec des lézards et des serpents. Il faut être vigilant lorsque vous êtes à l’intérieur de cette pièce pour éviter de marcher sur un reptile venimeux. Néanmoins, la patronne des lieux est obligée de travailler dans ces conditions difficiles et d’insécurité. Selon certains habitants de Batouri, la situation de la délégation départementale de la Communication de la Kadey nécessite une attention particulière du ministre de tutelle René Emmanuel Sadi, pour résoudre ce problème de logement, d’équipement et manque de personnel. « Les agents du ministère de la communication méritent de travailler dans des conditions dignes et sécurisées. Il suffit d’inscrire cela dans le budget d’investissement public », lance un habitant de la ville. A Batouri, Mme Bibiane Djayou épse Nang, délégué départementale de la Communication par intérim est considérée comme un exemple de détermination et de courage après son prédécesseur. Car malgré les difficultés qu’elle rencontre, elle se bat pour l’existence de son ministère. En tant que femme, ses conditions de travail méritent d’être améliorées.

Ange-Gabriel OLINGA BENG à Batouri

 

 

 

 

 

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