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Circulation routière: la police camerounaise, un exemple

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C’est avec détermination, dévouement  et professionnalisme que nos fonctionnaires de police, chargés de la régulation routière, s’attèlent chaque jour, de jour comme de nuit, sous les intempéries, à juguler l’hydre  des embouteillages dans nos grandes métropoles de Douala et Yaoundé afin de permettre aux usagers de vaquer paisiblement à leurs occupations et regagner leur domicile après le travail.

Les embouteillages et les bouchons sont en cours de devenir un lointain souvenir pour les usagers des villes de Douala et Yaoundé. Ces bouchons infernaux qui ont  donné des insomnies et du tournis à plus d’un, certains en parlent déjà au passé. « Est-ce qu’on dormait mon frère ? Tu rentres tard du travail. Le lendemain, tu dois te réveiller de bonne heure pour essayer d’échapper aux embouteillages. On n’amenait les enfants nuitamment à l’école. Les bouchons nous ont vraiment fait des misères. Aujourd’hui la situation s’est nettement améliorée», reconnait Etienne, un usager à Douala. « C’était un véritable  calvaire. Je finissais le travail à 17 heures mais j’étais obligé de rester au bureau jusqu’à 20 heures pour que les embouteillages baissent. Même jusque-là, ce n’était pas du tout gagné», se souvient Ibrahim. « Il y a des jours où tu passais deux à trois heures sur place au lieudit monté pk 8 ou au carrefour Ndokoti. C’était bloqué. Rien ne passait. Même les piétons ne pouvaient pas circuler», renchérit cet autre usager.

En effet, depuis quelques temps, les bouchons et autres embouteillages ont suffisamment régressé dans les villes de Douala et Yaoundé, constatent avec bonheur les usagers de ces deux grandes métropoles du pays.  « Dimanche dernier, je rentrais du village. Comme vous le savez, c’est le jour où tout le monde rentre du village. Arrivée à Bomono, j’ai commencé à me lamenter auprès de mon qui m’accompagnait. Je lui disais que je suis certain qu’on va tomber dans un embouteillage fou à Bonabéri tout à heure. Au fur et à mesure qu’on avançait, grande était ma surprise de voir que la circulation est fluide. Nous sommes arrivés au fameux lieudit Mutzig qui est toujours embouteillé, nous avons fait une dizaine de minutes. Les policiers étaient déployés tout le long. J’étais vraiment agréable surpris», se réjouit Bernard, sourire en coin.

Cet embellie est traduit tout simplement la volonté et la détermination de la haute hiérarchie de la police d’en découdre cet ogre qui fait perdre le temps, l’argent aux usagers. Cette détermination se traduit par le déploiement des hommes sur le terrain. Dans les différents artères de Yaoundé et Douala, les effectifs sont passés du simple au double voire au triple. Bien mis dans leur uniforme, les agents sur le terrain s’acquittent avec professionnalisme, détermination, rigueur et dévouement de leur devoir. Sous les intempéries, de jour comme de nuit, ils veillent à ce que les usagers vaquent paisiblement à leurs occupations et regagnent leur domicile le soir après le travail. Et les résultats parlent en leur faveur. « Ce n’est plus l’amusement en route. C’est un seul rang, si tu essayes de sortir des rangs, tu es foutu. Et tout le monde s’aligne déjà», lance un usager au lieudit marché pk 12.

Le moins qu’on puisse dire est que cet engagement de notre police porte ses fruits et force l’admiration et l’adhésion des usagers. Certains policiers sont devenus de véritables rock stars à l’instar du policier Amot, affectueusement appelé «monsieur Ndokoti». La réputation de cet agent de police chargé de la régulation de la circulation au fameux carrefour Ndokoti a traversé les frontières. Sa gestuelle, ses pas cadencés sont un véritable régal  pour les usagers. Ses collègues ne sont pas en reste. Cet état de choses a suscité la vocation chez certains usagers qui n’hésitent pas à porter main forte à leur police.

C’est dire que la notion de police de proximité que cherche à implémenter le délégué générale à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguélé, n’est pas un slogan creux.

Simon DUPONG

 

 

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