Le Cameroun est une dictature. Oui, une dictature systémique où chacun dicte sa loi à qui il veut. Des médias dictent leurs points de vue “ligne éditoriale tordue ou pas” à la masse crédule ; le voisin te dicte sa loi en vidant ses ordures devant ta porte la nuit tombée ; les benskineurs dictent leurs lois et ensevelissent des vies à longueur de journée sous des camions, violent les feux de signalisation sous nos beaux yeux ; les fauteurs de troubles dictent leurs lois et sont soutenus par de grands intellectuels ; les chaînes de TV dictent la nouvelle manière de penser à nos enfants au travers de films et télénovelas qui promeuvent les pratiques sexuelles contraires à nos mœurs africaines ; les terroristes dictent leur terreur, sous le couvert et le soutien de certaines ONG ; les leaders d’opinion dictent leurs pensées en exigeant la libération de certains prisonniers (bien nantis généralement), au mépris de simples voleurs de bananes plantain ; les “journalistes” et lanceurs de…jouent à qui insultera le plus qui, pour se faire remarquer ; des personnes qui appellent à la tolérance sont d’une virulence effrayante ; le restaurateur t’oblige à consommer un plat haut en sel parce que tu as faim ; les Chinois font la loi aux petits commerçants Camerounais en plein Akwa, devenu désormais ‘‘China square’’ ; sur le confort de leur lit, des agoraphobes d’une nonchalance criarde sèment la terreur derrière le clavier de leur téléphone …
Tu vois, le Cameroun et les Camerounais sont vraiment des dictateurs. Le mieux pour la démocrate que j’ai le soupçon d’être, c’est de débarquer en Chine !
Valgadine TONGA