Le film documentaire est produit par la Commission des Droits de l’homme du Cameroun.
52 minutes. C’est le temps que mettra le film documentaire en gestation, sur la situation des droits de l’homme au Cameroun. Produit par la Commission des Droits de l’homme du Cameroun, ce film rentre dans le cadre du vaste programme de communication du Projet d’amélioration des conditions d’exercice des libertés publiques au Cameroun (Pacel). La Cdhc s’est attachée les services de la maison de production Cordia-prod à qui a été confiée la conception, la réalisation, la production et la post-production de ce film documentaire à l’issue d’un appel d’offres.
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Mais avant d’entrer dans la phase de production proprement dite, les deux parties ont eu une séance de travail mardi 28 décembre 2021 à Douala présidée par le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, James Mouangué Kobila. Séance de travail qui a ainsi permis aux deux parties d’être sur la même longueur d’onde à travers les apports, des remarques et observations qui sont venus enrichir le synopsis présenté par la maison de production.
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Comme l’a rappelé le président de la Cdhc, ce film ne devrait pas s’écarter de la vision de la Cdhc qui est de faire de cette institution, l’institution de référence au Cameroun en matière des Droits de l’homme. Aussi devrait-il rendre compte de manière objective, de la situation des droits de l’homme au Cameroun en présentant la situation du passé, les enjeux actuels et les avancées enregistrées dans ce domaine. James Mouanguès Kobila ne s’est pas privé de faire quelques recommandations à l’équipe de production. Le président de la Cdhc a notamment invité Marie Christine Whassom, la directrice générale de Cordia prod, à résister «à l’impressionnisme et ne pas traiter selon l’ambiance générale de ceux qui hurlent à tout vent l’injustice. Vous devez orienter votre documentaire pour soutenir l’unité nationale et la cohésion nationale».
Le film sera tourné dans les quatre grandes aires géographiques. Il sera produit en français et en anglais et devrait être diffusé dans au moins une chaine locale à grande audience, les salles de cinéma dans les régions et dans les universités, prescrit le cahier de charges.
Blanchard BIHEL