Or cette pratique contre-nature est formellement interdite par la loi camerounaise.
Comme je vous le disais hier dans mon teaser, mon cœur saigne depuis que j’ai regardé l’émission « Je t’aime etc. » sur France 2, où les présentateurs étaient fiers de faire un zoom sur un couple «extraordinaire».
Francis et Eric sont deux costauds mecs, sortis des entrailles de leurs mères, qui ont décidé de faire leur vie ensemble. Vraiment ! Chez nous en Afrique, c’est diabolique. Les bantous n’ont pas encore atteint ce niveau de délire. Malgré leur folie, les deux tourtereaux sont conscients qu’ils ne feront jamais d’enfants. Aucun d’eux ne connaitra les douleurs de l’enfantement. Mais ils en désirent quand même. C’est dingue ! Si ce n’est pas la sorcellerie, c’est quoi alors?
Ils ont entamé des procédures pour adopter un enfant. Au lieu d’en trouver un en France, un orphelinat dirigé par un prêtre au Cameroun leur a été recommandé. Hein père ! Même les « hommes de Dieu » sont impliqués dans des pratiques contre-nature ?
Voilà donc Eric qui débarque au Cameroun avec son gros « bangala ». Le prélat va lui présenter le petit Arsène, abandonné à la naissance par sa maman. Le petit ange naïf, deviendra le fils de Francis et d’Eric dix mois plus tard. Les deux homosexuels se marient officiellement en présence de l’enfant. Tous les jours, ils se niquent, plus que des bonobos.
Dans cet élément aux allures d’un publireportage, les deux hommes disent qu’ils n’ont aucune autorité sur l’orientation sexuelle du pauvre enfant. « Il peut choisir avec qui il veut aller ». Au finish, il a fait son coming out. Or, le gamin n’a que 11 ans. Et voilà une innocence sacrifiée, une génération détruite. Qu’il devienne d’ailleurs un jouet sexuel pour ses initiateurs ne serait pas choquant pour les défenseurs de la chose.
Initiation par l’adoption
Il y a un service du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qu’on appelle « l’Autorité centrale pour l’adoption internationale », prévue par la convention de la Haye. La Mission pour l’adoption internationale (MAI) créée par l’arrêté du 16 mars et le décret du 14 avril 2009 permet d’adopter partout dans le monde. Ce service assume désormais le triple rôle de stratège, de pilote et de régulateur. Selon ses statistiques que j’ai pris la peine de consulter, les Français ont adopté 685 enfants en 2017. L’Afrique à elle seule représente 26% de ce chiffre. La même année, 12 enfants ont été adoptés au Cameroun selon les mêmes statistiques, soit 1, 8%.
Leurs âges varient entre 0 et 15 ans. Contrairement à d’autres pays où les adoptions passent parfois par des voies assez contrôlées, au Cameroun, c’est par des « procédures individuelles » que ces Français obtiennent des enfants. Ce qui donne un large champ d’adoption des futurs homosexuels, sous le regard impuissant des autorités administratives locales.
Source : www.ndengue.com