Président de la Fédération camerounaise de volley-ball, il réagit aux récentes actualités au sein de l’instance et présente quelques grands traits de la politique du nouvel exécutif pour développer la discipline dans tout le Cameroun.
Trois rendez-vous attendent notre volley-ball. Vous êtes serein?
Vous savez, nous sommes sereins. Nous sommes au travail depuis le 20 janvier 2023. Nous nous attelons à être prêt le jour-dit par les instances internationales, avec les championnats du monde U19, les championnats seniors Dames au Cameroun et Messieurs en Egypte. On est quand même les meilleures en Afrique. Déjà, l’objectif c’est toujours de jouer les premiers rôles, de remporter les trophées. Au niveau des catégories inférieures U19, c’est notre première participation à ce championnat du monde. Nous allons tout faire pour avoir la meilleure équipe possible afin d’avoir la meilleure prestation possible. L’objectif est d’aller le plus loin possible. La première phase du stage commence du 30 mai au 11 juin. Après, il y’aura un premier tamis avant la suite de la préparation qui sera intense et qui regroupera les meilleurs professionnels de tous les championnats.
Avez-vous les leviers de votre action ? Avez-vous la situation sous contrôle ?
Nous fonctionnons depuis le 20 janvier 2023. Au niveau des pouvoirs publics, nous travaillons en étroite collaboration avec le Gouvernement. La preuve, nous avons obtenu le très haut accord du Président de la République pour l’organisation de la 21ème édition de la Can. Si le Chef de l’État donne son très haut accord, nous sommes plus que sereins, tout comme les instances internationales. Nous travaillons ensemble ; nous avons le code pays. C’est ce qui nous permet d’engager nos équipes en compétitions internationales. Les entraîneurs ont été nommés par le ministre des Sports et de l’Education physique. C’est donc le début du stage. Nous travaillons en toute sérénité.
Peter Nonnembroich avait déjà été au Cameroun il y’a dix ans. Il revient. Quelles sont ses missions et les défis que vous lui avez assignés ?
Les résultats que le Cameroun a obtenus en termes de victoires lors des grandes compétitions en partie, il est l’un des pionniers à la base. Il a encadré les joueurs et même les entraîneurs. Ses filles qui nous ont donné trois championnats d’Afrique ; nous sommes en fin de cycle. C’est pourquoi il faut recommencer un nouveau cycle ; c’est pourquoi nous avons fait revenir Peter (Nonnenbroich) pour une expérience positive avec un cahier de charge bien précis. Il a entraîné plusieurs d’entre eux devenus entraîneurs aujourd’hui. L’osmose se fera sans problèmes pour de meilleurs résultats.
Qu’est ce qui change avec Bello Bourdanne comme président de la Fecavolley ?
Déjà, nous faisons jouer le volley-ball sur toute l’étendue du territoire national. En trois mois, nous avons plus de 500 matches au compteur ; les clubs ayant représenté le Cameroun à l’extérieur ont eu près de 25 matches. Vous avez vu Port autonome de Douala, classé 4ème sur le plan africain à l’issue des Championnats d’Afrique des clubs de volley-ball masculin. Je vais profiter une fois de plus pour remercier les pouvoirs publics qui, de manière spontanée, et avec l’appui aux clubs, nous a permis d’avoir quatre représentants. Et les athlètes représentant différents clubs, ont appris de cette expérience. Cela augure des lendemains meilleurs avec un championnat assez relevé. Nous connaissons le chemin qu’il faut parcourir pour performer par rapport aux championnats et clubs les plus huppés. Nous savons que nous avons du pain sur la planche ; ces entraîneurs en collaboration avec la Dtn, nous permettront de franchir un cap et pourquoi pas, de côtoyer les plus forts au monde.
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Plusieurs joueuses ont annoncé leur retraite, plusieurs sont performantes en club. Peuvent-elles revenir ?
Vous savez, il faut déjà remercier ces athlètes qui ont disputé trois finales. C’est un honneur inqualifiable. Nous sommes en contact avec elles, nous continuons de travailler avec elles, nous avons des joueuses performantes. Nous comptons travailler pour qu’elles reviennent en sélection. Cela revient aux entraîneurs de décider afin qu’elles reviennent avec l’idée qu’elles sont attendues avec une bonne prestation. Cela nous permettra d’obtenir la qualification directe pour les Jeux olympiques « Paris 2024 ». Il sera avant tout question de défendre le Cameroun avec honneur et fidélité.
Quels sont vos plans de développement du volley-ball?
Nous aurons les états généraux du volley-ball à l’issue des championnats d’Afrique ; un état des lieux sera fait avec tous les acteurs et de la Dtn. Les entraîneurs donneront une feuille de route afin de commencer le volley-ball à la base. Il y’a une convention entre le ministère de l’Education de base que nous allons réchauffer dans les écoles primaires ; nous allons avoir un fichier des écoles et centres de formation de volleyball afin d’avoir un suivi et surtout la Dtn. Nous allons uniformiser le travail afin d’avoir un label Cameroun performant.
Propos recueillis par Daniel NDING