Le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary a annoncé la libération, ce week-end, de 28 personnes arrêtées dans le cadre des évènements de Bamenda.
Sur la cinquantaine qui avait été interpellée dans le cadre des manifestations de Bamenda, vingt-huit (28) personnes détenues à Bamenda et à Yaoundé, viennent d’être libérées, a rapporté Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication. Selon le site koaci.com, «ces libérations sont intervenues, après des dénonciations de la Commission Nationale des Droits de l’homme et des libertés (CNDHL), qui a fait état de la « disparition » de nombreux manifestants interpellés à Bamenda. Le gouvernement dit connaître désormais, l’identité des « commanditaires » et les « financiers » des évènements de Bamenda, au cours desquels, trois personnes sont mortes.»
Le ministre de la Communication soutient que des personnes manipulées par les commanditaires tapis dans la diaspora, ont tenté de profiter des revendications formulées par les avocats puis par les enseignants anglophones, pour déstabiliser le Cameroun. Au commence des manifestations de Bamenda, la grogne des enseignants et des avocats du Nord-ouest et du Sud-ouest. Les avocats réclament notamment, l’application de la traduction en anglais des textes juridiques camerounais dont celui de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (Ohada). Les blouses noires du Sud-ouest et du Nord-ouest dénoncent également la présence des juges d’expression française dans les Cours de Justice desdites régions. Et de réclamer la création d’un Barreau anglophone. Le hic c’est que la grève pacifique des manifestants a été récupérée par des groupes aux aspirations sécessionnistes.
Daniel Nding