Pour rendement insuffisant et absence de résultat sur le tronçon Ngaoundéré-Dang, qui devrait être livré depuis décembre 2017, le ministre des Travaux Publics, a finalement résilié le contrat avec Esico Btp Cameroun.
Sur le chantier de la réhabilitation de l’axe Ngaoundéré – Garoua (252 km), situé sur la Nationale N°1, qui va de Douala à Kousseri, le ministère des Travaux publics (qui en est le maître d’ouvrage) avait signé des contrats de travaux avec trois entreprises que sont Esico Btp Cameroun, Croisiere Btp et Sotcocog Cameroun, pour une allocation financière de 14, 84 milliards de Fcfa Ttc. Les travaux ont débuté en janvier et février 2017, pour une durée contractuelle de 10 mois.
Aucune de ces trois entreprises n’a livré son tronçon jusqu’à ce jour, et ceci malgré toutes les mesures d’accompagnements et les mises en demeure du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi. Pour se dédouaner, ces entreprises accusent les difficultés d’approvisionnement en granulats et en bitumes dans la localité. Pas convaincant. Surtout que par endroit, notamment sur l’axe Ngaoundéré – Dang confié à Esico Btp Cameroun, la dégradation de la chaussée s’est accentuée.
Cette situation a provoqué l’ire du Mintp, surtout que presque rien n’a été fait avec les 14,84 milliards Fcfa déboursés. Nganou Djoumessi a purement et simplement résilié ce contrat, en prenant d’ores et déjà des mesures de substitution afin d’assurer la circulation sur cet important axe routier. Une sanction qui tire la sonnette d’alarme pour les entreprises Croisiere Btp Sarl et Sotcocog Cameroun, qui sont désormais contraintes à se conformer au chronogramme d’achèvement de leur chantier, ainsi qu’arrêté de commun accord avec le Ministère des Travaux Publics.
Samuel BONDJOCK