Dans une lettre adressée aux Camerounais, l’Honorable Robert Bapooh Lipot demande de préserver la souveraineté du Cameroun, fruit du sang versé des pères fondateurs.
Le 13 septembre 1958, l’armée coloniale française assassinait Ruben Um Nyobè, alors qu’il se battait pour la souveraineté, l’indépendance et la réunification du Cameroun. Comme tous les ans, l’Union des populations du Cameroun (Upc), marque un arrêt pour se souvenir de cette date où le président de ce parti fut arraché sauvagement à la vie. Le parti commémore en 2023 le 65ème anniversaire de la disparition de ce héros national.
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Commémoration qui se tient au moment où le Cameroun fait face à une montée inquiétante du discours de haine, au repli identitaire et à de multiples crises sécuritaires. C’est également le moment choisi par « certains compatriotes, adeptes de la prise du pouvoir par tous les moyens, qui rêvent d’une déstabilisation du Cameroun » déplore l’honorable Robert Bapooh Lipot dans son lettre écrite aux Camerounais à l’occasion de cette commémoration.
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« Le parti historique, l’âme immortelle du peuple camerounais invite les populations camerounaises à plus de vigilance et de fermeté quant à la sauvegarde de l’unité, l’indivisibilité, la paix et la prospérité du Cameroun. Aujourd’hui plus qu’hier, pour l’intérêt supérieur de notre Nation, chaque citoyen camerounais doit cultiver en lui, l’esprit de tolérance, d’abnégation et de confiance aux institutions Républicaines. Il ne faut pas sacrifier cette identité remarquable de notre peuple à l’autel d’une politique qui met l’accent sur la culture de la haine », écrit l’élu de la nation. « Il faut un sursaut d’orgueil pour attester que le Cameroun est notre bien commun. Ne tombons pas dans un pessimisme-imposé. Cette arme de ceux qui veulent s’accaparer les richesses de notre pays et n’envisagent nullement le développement de notre nation. Ce pays nous appartient et soyons très jaloux de notre souveraineté », poursuit-il.
Pour l’Honorable Bapooh Lipot, les Camerounais devraient s’ériger en véritable bouclier pour préserver les acquis chèrement acquis par les pères fondateurs qui ont versé de leur sang pour la patrie. « Le Cameroun dispose d’institutions fortes et modernes susceptibles de fonder sa grandeur et sa prospérité. Tout Camerounais patriote et républicain a le devoir de s’opposer aux options anti-démocratiques normées par certaines officines pour organiser les génocides et les guerres civiles en Afrique. L’Upc soutiendra toujours les institutions de la République, ceux qui les incarnent sous la gouvernance des idéaux des pères fondateurs de la souveraineté de notre nation », exhorte le député.
Blanchard BIHEL
