C’est l’objectif de l’atelier de finalisation et de validation du rapport -diagnostic du système d’information statistique de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun tenu ce 05 août 2025 à Yaoundé.
Suivant l’article 39 de la loi sur la protection des droits de l’Homme et la prévention de la torture dans tous les lieux de prévention de liberté, la Commission des droits de l’Homme du Cameroun (Chdc) « peut recourir à toute expertise nécessaire à l’accomplissement de ses missions». D’où la sollicitation de l’Institut National de la Statistique (Ins) pour l’analyse du dispositif statistique de la Cdhc. Du 05 au 06 août 2026, 58 personnes dont 53 de la Commission et 5 de l’Ins vont prendre part à cette activité ici au Centre national pour la formation des formateurs et le développement des programmes de Yaoundé.
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Cette formation sera articulée autour de deux phases, soit le diagnostic du dispositif statistique de la Commission et la validation du rapport final. Cette rencontre dont l’enjeu est capital permettra d’examiner la situation actuelle de la statistique au sein de la Cdhc; d’examiner les ressources infrastructurelles, matérielles, humaines, financières, organisationnelles allouées à la statistique au sein de la Commission ; d’examiner les activités du service chargé de la statistique ; d’élaborer une matrice synthétique des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces de la statistique et enfin produire un exposé de propositions concrètes.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Raphaël Galega Gana, représentant de James Mouangue Kobila, président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Le vice-président est revenu sur les axes prioritaires qui meubleront ce séminaire « Avec l’Ins, nous avons conçu un plan d’action triennal (2024-2026) doté d’un budget prévisionnel de 158 000 000Fcfa. Il repose sur 4 axes: le renforcement des capacités humaines, et techniques; l’harmonisation des outils de collecte; la production d’indicateurs clés pour le suivi des droits de l’Homme; la diffusion et la valorisation des données », renseigne Raphaël Galega Gana.
Au terme de ces travaux de 2 jours, un plan du rapport diagnostic ainsi qu’une fiche de collecte seront élaborés.
Line TCHAKOUNTE