Le Conseil électoral vient de rendre public, la liste provisoire des candidats retenue pour la course au fauteuil présidentiel d’Etoudi.
Ils étaient 83 à déposer leurs dossiers de candidatures à Elections’ Cameroon pour l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. La publication, ce samedi 26 juillet, des candidatures acceptées par le Conseil électoral a rassemblé un beau monde à Yaoundé, entre politiciens, médias nationaux et internationaux, les acteurs de la société civile, les forces de maintien de l’ordre. Après les quatre jours de délibérations intenses, le Président du Conseil électoral, Dr Enow Abrams Egbe, a lu la liste des candidats qui ont présenté un dossier juridiquement viable.
13 dossiers sont acceptés sur la liste des 83 : Ateki Seta Caxton, Bello Bouba Maigari, Biya Paul, Bouba Jacques, Dzipang Hilaire Macaire, Issa Tchiroma, Iyodi Hiram Samuel, Kwemo Pierre, Libii Li Ngue Cabral , Osih Joshua, Tomaino Ndam Njoya, Muna Akere Tabeng, Bougha Hagbe. Notons que sur les 83 postulants à la candidature, il y avait 27 candidatures indépendantes et 56 candidatures présentées par les partis politiques. De ces candidatures, il y a76 hommes et 7 femmes. 28 dossiers déposés en 2018, contre les 83 en 2025. Après cette première, certainement qu’il y aura des repêchés à l’issue des requêtes.
Après cette publication des listes des candidats à la candidature de la magistrature Suprême, les candidats recalés peuvent déposer des recours au Conseil Constitutionnel. L’article 128 du Code électoral dispose par exemple que « si un candidat présenté par un parti politique est déclaré inéligible par le Conseil Constitutionnel après la publication des candidatures, il peut être remplacé par un autre candidat proposé par le même parti. Ce candidat doit remplir les conditions d’éligibilité prévues par la présente loi. » L’alinéa 2 du même article indique que « ce remplacement doit intervenir dans un délai maximum de trois (03) jours suivant la décision du Conseil Constitutionnel ».
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L’article 129 poursuit : « Les contestations ou les réclamations relatives au rejet ou à l’acceptation des candidatures, ainsi que celles relatives à la couleur, au sigle ou au symbole adoptés par un candidat sont soumises à l’examen du Conseil Constitutionnel par tout candidat, tout parti politique ayant pris part à l’élection ou toute personne ayant qualité d’agent du Gouvernement pour ladite élection, dans un délai maximum de deux (02) jours suivant la publication des candidatures ».
Valgadine TONGA