La chanteuse a été sélectionnée pour représenter le Cameroun aux prochains jeux de la Francophonie de juillet prochain en Côte d’Ivoire.
Lornoar, plus que jamais sous les projecteurs. Invitée en 2014 à se produire à l’Assemblée Générale des Nations Unies, -pour la cérémonie de lancement de la Décennie internationale des personnes d’origine africaine-, elle donne sa voix sur l’interprétation de son titre ‘‘Pupuma’’ (en langue Eton, qui veut dire la Colombe). Du 21 au 30 juillet 2017, la camerounaise native de la Lékié représentera le Cameroun à la 8ème édition des jeux de la Francophonie du côté d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
Les jeux qui se tiennent tous les quatre ans comportent des disciplines sportives et culturelles. Lornoar fera résonner la voix du Cameroun parmi plusieurs concurrents. Ils seront vingt candidats au total à s’affronter. Ils sont été choisis au terme de trois étapes : «Un jury national a présélectionné 3 candidat (e) s, en juin 2016 puis un jury international en octobre sélectionne le représentant national, et enfin parmi ceux-ci un Comité réuni au siège de l’OIF (organisation de la Francophonie, Ndlr) en novembre procède à une dernière sélection et arrête la liste des 20 candidats admis à concourir à Abidjan», explique-t-on.
Révélation Massao 2010
La voix puissante, douce et un tantinet écorchée de Lornoar est le fruit de dix ans d’expérience dont les cinq premières se sont faites dans les cabarets de Yaoundé. Lornoar est une douceur qui se mue en fauve sur scène. On l’a encore vu lors des spectacles organisés au Musée national à l’occasion du FENAC 2016 et de la CAN féminine 2016. Sa particularité c’est les messages, la musique qu’elle adresse au monde.
Lancée dans une carrière personnelle, elle participe à l’édition 2010 du festival «Massao» des voix féminines africaines à Douala dédiée à Myriam Makeba où elle remporte le premier prix «révélation Massao 2010». En 2011 elle sort son premier album et entre septembre et décembre 2012 elle donne ses premiers concerts à Paris. En juillet 2014 elle est invitée aux Etats-Unis où elle se produit New York dans des clubs de Harlem et Greenwich Village notamment. Elle rencontre le bassiste d’origine camerounaise Francis Mbappe et le percussionniste Bashiri Johnson avec lesquels elle enregistre son second album ‘‘100 %’’. Des titres en Eton, mais aussi en Anglais, et deux clips : ‘‘Asuje’’ et ‘‘Moment in the sun’’ qui est un duo avec la vedette de hip hop Freedom Williams).
Daniel NDING