Depuis une semaine, le journaliste camerounais qui a suffisamment roulé sa bosse dans la plupart des médias locaux croupit dans les geôles du Groupement territorial de gendarmerie de Bonanjo à Douala.
Sam Sévérin Ango est accusé par son épouse, Géneviève Ngo Ntamack -de nationalité française et avec qui il est marié depuis 2019 fait-il savoir- d’avoir entre autres volé son véhicule. Il s’agit en gros de tentative d’assassinat, blessures et vol aggravé. Des accusations que rejette le prévenu. Au sujet du vol notamment, Sam Sévérin confie être parti avec le véhicule après une dispute de couple. «Nous avons eu une altercation, je suis parti avec l’une des voitures puisqu’elle avait cassé la mienne. J’ai pris la sienne parce que nous utilisions toutes ces voitures en commun. J’ai donc pris l’autre voiture dans laquelle, il y avait une valise qu’elle a ramené de la France et dans laquelle dit-elle, il y avait quarante mille euros, des montres, des bijoux etc », indique l’homme politique qui a travaillé aux côtés de Maurice Kamto, Akere Muna, Ndifor Franklin.
Lire aussi :Formation politique : l’Afp renaît de ses cendres
Depuis quelque temps, ce n’est pas le bonheur au sein du couple. «Elle est partie de la France sans m’avertir parce que depuis un certain temps, on ne se parlait plus et qu’entretemps je suis déterminé à demander le divorce. C’est parce qu’elle ne veut pas le divorce qu’elle a monté tout un dossier contre moi. Je ne comprends pas que pour une affaire de couple, je sois interpellé et détenu, sans même l’audition des témoins. De plus, j’ai un domicile», fulmine-t-il à La Voix Du Koat. L’ancien journaliste de Canal2, Equinoxe, Ltm…sera présenté lundi, 15 novembre à la première heure au juge afin d’être fixé sur son sort. Le Syndicat national des journalistes du Cameroun travaille sur le dossier.
B.B.
