À travers un media tour organisé à Édéa, l’entreprise certifiée RSPO a dévoilé à la presse ses engagements concrets en matière de responsabilité sociale et environnementale. Entre transparence assumée, actions tangibles et dialogue avec les communautés, la Socapalm bat en brèche les caricatures.
À Édéa, dans l’éclat du jour, la Socapalm a convié la presse à un media tour inédit, pour ouvrir sans détour les chemins de ses plantations, ses projets, ses choix. Loin des accusations, l’entreprise, fièrement certifiée RSPO, a livré la vérité de ses actes : une responsabilité sociale ancrée dans la terre et un respect sans faille des lois nationales. La rencontre s’est ouverte par une réunion de cadrage, sans faux-semblants, où la Socapalm a planté d’emblée le décor. « Sur le terrain du foncier, nous n’agissons jamais en terrain conquis. Nous ne prenons aucune décision sans nous référer à qui de droit », rappelle un cadre de l’entreprise. Lequel précise que toutes les décisions concernant les terres relèvent exclusivement de l’État camerounais, seul dépositaire du droit de propriété et d’usage. « Nos exploitations s’inscrivent dans les limites fixées par des concessions historiques et des titres fonciers hérités, dont l’origine remonte aux années 1960, via les sociétés SPFS et SPROA », conclut-il. En effet, sur 7 000 hectares de concession de la plantation d’Édéa, seuls 5 046 hectares sont effectivement cultivés. Aucun hectare nouveau n’a été arraché à la nature : seules des opérations de replanting des vergers vieillissants témoignent du soin porté à la terre, sans appétit d’extension sauvage.
Les preuves de durabilité
Face aux revendications foncières formulées par certaines communautés riveraines, la Socapalm n’a pas esquivé. Elle a saisi le ministère des Domaines et des Affaires Foncières pour dresser un état des lieux précis, choisissant la transparence plutôt que l’autorité, le dialogue plutôt que la défense. Ainsi, son engagement en faveur du développement durable s’incarne dans une politique exigeante, guidée par les principes RSPO et une charte HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) signée au plus haut niveau.
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Sur le terrain, les initiatives parlent avec plus de force que mille discours : quatre forages d’eau potable ont été réalisés dans les villages de Koutaba, Yambong et Ferme-Suisse, sanctuarisant l’accès vital à l’eau. À Ferme-Suisse, un hangar-gare a vu le jour pour soutenir la mobilité des populations locales. Les ouvriers, au cœur de l’activité, bénéficient de logements décents : seize bâtiments modernes leur offrent confort et sécurité. L’école primaire de Ferme-Suisse et le centre de santé de Dehanè ont été entièrement rénovés, rappelant que l’éducation et la santé ne sont pas des luxes mais des droits.
La santé des travailleurs est une priorité tangible : la prise en charge des soins atteint 90 % pour les ouvriers contractuels et 80 % pour les employés. Le centre de santé de Dehanè, régulièrement approvisionné en médicaments, est un havre pour les malades, tandis que quatre maîtres-parents, entièrement pris en charge par la Socapalm durant toute l’année scolaire, veillent sur l’instruction des enfants. L’entretien des infrastructures publiques témoigne aussi de cette présence discrète mais constante : sept poteaux électriques en bois tombés après le passage de la tempête ont été remplacés à Dehanè par les poteaux en béton. et les routes intérieures entretenues avec soin, garantissant la circulation des hommes et des idées. « La Socapalm fait énormément pour nous est énorme. Ses actions sont énormes et visibles au sein de notre village Dehanè », affirme le chef du village.
Reconnaissance et espoirs
Au détour des sentiers bordés de palmiers, les voix des communautés se sont élevées, franches, sans masque. À Dehanè, le chef du village, SM Mikangue Jean-Marie, figure de sagesse, a salué les réalisations de la Socapalm : « Il serait injuste de ne pas reconnaître ce qui a été fait pour notre bien-être. L’eau, la santé, l’école… tout cela, nous le devons à ces efforts », a-t-il dit. Cependant, d’une voix plus grave, il a aussi rappelé la principale préoccupation : l’espace vital, de plus en plus étroit sous la pression démographique. Mais fidèle à l’esprit de dialogue, SM Mikangue précise : « Nous avons choisi de croire au dialogue. Nous avons choisi la table plutôt que la rue, la négociation plutôt que l’affrontement. Nos doléances sont entre les mains de l’État, et nous attendons dans la confiance. En attendant, nous cheminons avec la Socapalm »
Le chant des palmes responsables
Ainsi, au terme de cette immersion, une autre Socapalm est apparue : celle d’une entreprise qui marche en conscience, entre la rigueur du droit et la chaleur humaine, sous l’ombre protectrice de la RSPO. Dans un monde où l’écho des accusations déforme souvent les contours du réel, la Socapalm oppose la patience du travail, l’éloquence du concret et la noblesse du dialogue. Ses plantations ne sont pas de simples lignes vertes sur une carte. Elles sont des promesses enracinées d’un développement qui respecte la terre autant que les hommes. Sous le bruissement des palmes, ce n’est pas seulement l’huile de demain qui mûrit. C’est une vision du monde où responsabilité rime avec dignité, et où chaque action murmure la vérité silencieuse des engagements tenus. Ainsi, derrière chaque palme qui ondule au vent d’Édéa, c’est un serment silencieux qui s’élève : celui de contribuer, avec humilité mais fermeté, à un développement où ni la nature, ni l’humain ne sont laissés pour compte.
Cheikh Malcolm RADYKHAL EPANDA
