Du 25 au 29 octobre 2021, s’est tenu un atelier de formation à la transformation des bouteilles plastiques et leurs dérivées, organisé par l’association Isakids et la Fédération Leo Lagrange.
Pas nécessairement besoin d’avoir de grosses machines pour se lancer. Avec un peu d’imagination, il est possible de donner une seconde vie à ces bouteilles plastiques qui finissent généralement leur course dans les drains et cours d’eau après avoir été vidées de leurs contenus (eau minérale, boisson gazeuse, huile). Pourtant, elles peuvent servir à la fabrication des boucles d’oreilles, des bracelets, des sacs à main et bien d’autres accessoires de beauté, des pots de fleurs, des vases, etc. C’est du moins, entre autres réalisations présentées vendredi 29 octobre 2021 à Douala, par les participants à l’atelier de formation à la transformation des bouteilles plastiques et ses dérivées, conjointement organisée par l’association Isakids et la Fédération Leo Lagrange.
Ils étaient vingt-cinq jeunes à prendre part à cette rencontre dans la capitale économique. Ils ont reçu leurs parchemins de fin de formation des mains du délégué régional du ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique pour le Littoral.
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Après cinq jours de formation, la transformation et le recyclage des bouteilles plastiques n’ont plus de secret pour ces ambassadeurs de l’environnement. Au bout de leurs doigts, se situe une part de la solution à cet épineux problème de gestion des déchets plastiques qui préoccupe la planète toute entière. En effet, la valorisation des bouteilles plastiques en particulier et des déchets plastiques en général, constitue un enjeu écologique de premier ordre. «Ne jetons plus nos bouteilles, mettons les en valeur» a rappelé un participant.
Selon les organisatrices, cette formation vise dans un premier temps, à sortir les milliers de jeunes en quête d’emploi du chômage. Elle leur permettra de s’auto-employer. « Tous les jeunes ne pourront pas être recrutés à la fonction publique», a averti le délégué régional du Minjec pour le Littoral. Qui a demandé à cette cuvée de faire bon usage des connaissances gratuitement acquises et à les partager avec leurs congénères pour une meilleure préservation de l’environnement. Deuxièmement, elle vise à valoriser les déchets plastiques qui constituent aujourd’hui une filière porteuse dans le marché de l’emploi. Troisièmement, elle contribue à la préservation de l’environnement qui croule sous le poids des déchets plastiques. Pour le délégué régional du Minjec pour le Littoral, il faut impliquer les jeunes afin qu’ils s’intéressent à cette cause mondiale qu’est la préservation de l’environnement.
Plus de trois cents jeunes ont déjà bénéficié de cette formation qui en est à sa 11e édition.
Blanchard BIHEL