Le Réseau des journalistes culturels du Cameroun a lancé le 20 mars 2024 la deuxième édition du concours du jeune espoir journaliste.
C’est parti pour la deuxième édition du prix Perika 2024, encore appelé «concours du jeune espoir journaliste». Il a été lancé le 20 mars 2024 par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun, initiateur dudit prix. Cette deuxième édition est placée sous le thème : « Jeunes et culture locale».
Cinq catégories sont en lice : la catégorie Meilleur club journal des lycées, Meilleur club journal des collèges, Meilleur club journal estudiantin, Meilleur espoir indépendant, Meilleur article. La qualité rédactionnelle, l’originalité de l’angle, le respect du calibrage sont les aspects sur lesquels le jury portera son attention.
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« Ce concours a été lancé dans le but de préparer la relève journalistique. Vous savez que le journalisme subit de plus en plus de critiques comme quoi il n’y a plus de bons journalistes. La relève n’est pas assurée. Le slogan de ce concours est «passionné d’aujourd’hui, professionnel de demain ». Nous-mêmes, nous avons été membres des clubs journaux et c’est là-bas que nous avons façonné notre amour pour le métier et même les premières notions de collecte et traitement de l’information», rappelle G-Laurentine Assiga, présidente fondatrice du Réseau des journalistes culturels du Cameroun, RJ2C.
« Au lieu de laisser ces jeunes se débrouiller tout seul, nous avons décidé de les mettre en compétition et de mettre un système de mentorat. Des ainés dans la profession qui vont les encadrer tout au long des stages qu’ils vont faire avec nous. Ces mêmes ainés seront également leurs mentors s’ils souhaitent passer des concours de l’Esstic et dans les écoles de formation de journalisme. C’est un peu comme lorsqu’on baptise un enfant à l’église catholique, le parrain ou la marraine le suit jusqu’à la fin de ses jours. C’est à peu près le même système qu’on veut mettre sur pied », poursuit-elle
Tous les deux ans, les jeunes des lycées et collèges et autres universités devront se soumettre à la rigueur de la collecte, du traitement et du rendu de l’information.
Blanchard BIHEL