Les crimes les plus atroces se multiplient au Cameroun, laissant des morts, des familles dévastées par la douleur, et des criminels jouissant de la protection des Ong. Des meurtriers et violeurs qui ne vont pas se gêner de récidiver. Il y a de quoi plaider pour la peine de mort et la castration des violeurs.
Le mois de mars 2025 a écrit ses premières pages en rouge dans le quartier Nkolbisson dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Les habitants se sont réveillés en larmes, face à un crime des plus ignobles. Une maman égorgée tel un animal à son domicile, et ses enfants violés par ses bourreaux. Qu’est-ce qui peut expliquer une telle cruauté ? Il faudrait être un adepte du diable pour y répondre, en attendant que la main soit mise sur ces criminels. Cet acte n’est malheureusement qu’un cas parmi mille autres. Que dire des viols, que la société tend à valider ?
Le Cameroun est devenu un refuge des crimes de tous genres. Il y a le phénomène des crimes rituels, où des individus tuent et emportent avec eux les parties de leurs victimes. Les crimes dits passionnels, où des individus décident d’ôter la vie à leurs partenaires sous le fallacieux prétexte que ces derniers ont mis fin à une relation toxique. Les infanticides se multiplient également, telle une trainée de poudre, en rivalité avec les meurtres par empoisonnement. Comme si tout cela ne suffisait pas, le terrorisme vient couronner le tout. Les Camerounais, déjà asphyxiés par la vie chère, vivent la peur dans le ventre devant la grande criminalité galopante dans les artères des villes. Aucune région n’est épargnée. Devant autant d’atrocités, l’exécution de la peine de mort s’impose.
Si la peine de mort n’a pas été abolie au Cameroun, il reste qu’elle n’a pas été exécutée depuis 1997. Elle est prononcée aussi bien par des juridictions de droit commun que par des juridictions militaires. Il est vrai que des sentences avaient été prononcées le 10 septembre 2022, à l’encontre des auteurs de l‘attaque terroriste de l’établissement Mother Francesca school à Kumba, dans le Sud-Ouest, mais elle n’a jamais été appliquée. Pourtant, la peine de mort a été introduite pour notamment servir de leçon aux auteurs et décourager les potentiels criminels. Le cas de la République démocratique du Congo est un exemple parfait.
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En RDC, plus de deix cent jeunes bandits urbains appelés kuluna, sont dans le couloir de la mort depuis décembre 2024. Ces jeunes, à l’image des «microbes» au Cameroun, semaient terreur à coup de crimes, dans la ville de Kinshasa. A cause d’eux, les habitants ne pouvaient rester dehors après 20h. Avec leur exécution, plusieurs se sont ravisés au grand bonheur de leurs familles, des citadins et de l’humanité. La justice camerounaise doit protéger la vie de ses habitants, à défaut de demander à chacun d’assurer sa propre sécurité comme dans une jungle. Si c’est le cas, il faudra, comme aux USA, libéraliser le port d’armes.
Un autre pays africain nous parle, c’est Madagascar. La Haute Cour constitutionnelle a adopté en 2024 la loi sur la castration physique et chirurgicale des personnes reconnues coupables de viol. Des Etats au Nigéria s’y sont déjà penchés. Les castrer les empêchera de récidiver, et dissuadera plus d’un. Voilà un combat que les femmes devraient porter, en ce mois de la femme. Si la conjoncture a eu raison du panier de la ménagère au Cameroun, il faudrait ne serait-ce qu’assurer aux citoyens la liberté d’aller et de venir en toute sécurité. Que les Ong qui attendent dans leur coin que ces criminelles passent à l’acte pour courir à leur rescousse, essaient un jour de plaider pour les familles des victimes traumatisées à vie.
Daniel NDING