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Paul Biya : « Le Cameroun est notre bien le plus précieux… », résume Charly Kengne 

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Paul Biya : « Le Cameroun est notre bien le plus précieux… », résume Charly Kengne 

Le Président Paul Biya, réélu à la magistrature suprême, a prêté serment ce 6 novembre 2025 pour un nouveau mandat. Ce septennat s’annonce sans répit pour celui qui est présenté comme le sage d’Afrique. Entre lutte contre le terrorisme et leurs instigateurs logés pour la plupart à l’étranger, la promotion du genre et de l’entrepreneuriat jeune…, le Chef de l’État a tracé les grandes lignes de ce nouveau septennat, dans son discours prononcé au Palais des Verres Paul Biya. Analyse du premier discours du président réélu le 12 octobre, par le geostratège Charly Kengne.

Dans cette toute première prise de parole, le Chef de l’État n’a pas manqué de tendre la main à tous et à chacun pour reprendre ses propos afin de jeter les bases d’un avenir prometteur et d’un Cameroun nouveau. C’est une phrase fort révélatrice parce qu’elle dénote quand même une volonté manifeste du président de la République de jeter les bases d’un Cameroun tel que nous ne l’avons pas connu jusqu’en date.

Il continue d’ailleurs en disant que beaucoup a été accompli, mais qu’il y a encore tellement de choses à réaliser et que pour cela, il invite les uns et les autres à se mettre ensemble autour de sa personne afin justement de bâtir, de poser les bases d’un Cameroun meilleur pour les générations futures. Il n’a pas manqué d’en appeler à l’Union sacrée et à préciser justement un certain nombre de défis auxquels le Cameroun serait confronté. C’est important d’entendre le chef de l’État dire, parce que lorsque le chef de l’État convoque les défis dans son discours de politique générale, immédiatement, il faut voir par là les enjeux géopolitiques aujourd’hui qui conditionnent la sphère des relations internationales.

Il s’est dit que le chef de l’État est au fait justement d’un certain nombre de contraintes, mais également d’enjeux et de défis qui s’imposent aujourd’hui à l’État du Cameroun. D’ailleurs, dans cette élection présidentielle, à travers un certain nombre de manipulations, de contestations et même de déstabilisations, en a été le réceptacle. Il faut également préciser que le Chef de l’État n’a pas manqué de rappeler aux uns et aux autres que le Cameroun est notre patrimoine commun et que c’est notre bien le plus précieux.

À partir de là, il convoquait ici la maturité, mais également le sens des responsabilités des uns et des autres à préserver ce patrimoine commun. Il faut préciser également qu’il a annoncé de grandes lignes. Il nous a parlé des nouvelles orientations qui vont être justement émises par son prochain gouvernement et qui seront les résultats des consultations stratégiques qu’il a menées, en parlant de lui et de son équipe au palais présidentiel bien avant cette élection présidentielle, et que cela lui aura permis justement de comprendre les doléances, les attentes, les inspirations, ainsi que les aspirations justement du peuple camerounais et celui de la diaspora.

Il a précisé la situation des jeunes qui sera au cours justement de son action tout au long de ce nouveau septennat en annonçant un ensemble de décisions qui vont être faites. Il a parlé de promouvoir une meilleure responsabilisation et protection des jeunes et des femmes. Il nous a annoncé également la reprise des études doctorales dans les universités, la relance des concours d’entrée dans les écoles supérieures.

Il nous a également annoncé l’arrivée prochaine d’un plan spécial de promotion de l’emploi des jeunes, qui va consacrer la mise en place des facilités administratives et fiscales pour les entreprises privées, avec comme contrepartie le recrutement des jeunes, le renforcement des mécanismes d’accompagnement des jeunes avec les banques locales et les bailleurs de fonds internationaux. Également, une proportion du budget de l’État importante qui sera consacrée à la réalisation des travaux à haute intensité, nécessitant justement une main-d’œuvre abondante. Ceci justement dans l’optique d’absorber le trop-plein de jeunes à l’intérieur du pays.

Il nous a parlé de l’accélération de la réalisation d’un certain nombre de projets en cours sur le plan énergétique, hydraulique et infrastructuriel. Il a également précisé qu’il entendait justement intensifier la lutte contre la corruption.

Il n’a pas manqué de rappeler qu’il va soumettre au Parlement un certain nombre de réformes qui vont permettre un fonctionnement plus efficient. C’est ce qui aujourd’hui pourrait confirmer les déclarations de certains analystes qui pensaient qu’à la suite de sa prestation de serment, le Président pourrait soumettre un projet justement de vice-présidence à l’Assemblée nationale, de nature à alléger le poids de la tâche qui pèse sur sa fonction, pour véritablement ainsi passer le témoin. Et donc cette déclaration vient en réalité confirmer cette hypothèse-là.

Il nous a parlé des défis sécuritaires, précisément dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à l’Extrême Nord, parlant de ces groupes terroristes. Il a salué le professionnalisme de nos forces de défense et de sécurité. Il a également salué l’engagement courageux des vaillantes populations dans cette diptyque armée-nation qui a permis d’apporter une certaine accalmie dans certaines localités et un retour au calme justement des populations.

Il a annoncé la reconstruction des régions qui ont été détruites du fait de la guerre ou de la crise. Il a également appelé à la sensibilisation des groupes armés par les dignitaires locaux, les chefs traditionnels et autres, afin que ceux-ci saisissent la main tendue du gouvernement et, bien sûr, déposent les armes. Il a mis en garde également ces groupes armés qui, aujourd’hui, pour lui, continuent de poser des actes criminels, tout en remerciant les pays amis du Cameroun qui ont commencé à traquer justement les financiers de ces groupes armés sur le terrain, de nature justement à couper les circuits qui continuent d’alimenter cette crise sur le territoire camerounais.

Lire aussi : Leçon de géopolitique/ le Cameroun à la croisée des chemins, entre défis enjeux  

Il a précisé que le terrorisme était un fléau international qui doit être combattu vigoureusement. D’ailleurs, il a salué l’engagement des forces de défense et de sécurité à cette tâche, tout en félicitant leur professionnalisme. Il faut dire aussi qu’il a rendu un témoignage vibrant à la grande maturité du peuple camerounais, parlant justement de cette élection présidentielle qui vient de se terminer, n’ayant pas cédé justement aux sirènes du chaos, aux sirènes du chantage et de la manipulation qui auraient voulu embraser le Cameroun.

Il a précisé, je pense que c’est un acte très important, que le scrutin à l’élection présidentielle qui venait de se terminer a été entièrement financé par le budget de l’État, qui est une affirmation de la souveraineté du Cameroun, tout en appelant les partenaires étrangers, les organisations internationales à l’instar de l’ONU, qui avait un rôle justement d’observateurs. Ce qui est important aussi, c’est qu’il n’a pas manqué de fustiger un certain nombre de politiciens irresponsables qui, par leurs actions, ont créé des troubles dans certaines grandes villes du pays. Il fait sûrement allusion au candidat malheureux de la dernière élection présidentielle, au candidat du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, parlant de cette irresponsabilité, qui a conduit justement à des casses, à des pillages, à des troubles à l’ordre public, qui ont abouti à des pertes en vies humaines de jeunes concitoyens.

Lire aussi : Troubles post-électoraux au Cameroun : ceux qui veulent  » népaliser le Cameroun »   

Maintenant, s’il faut faire un résumé de tout ce que le Chef de l’État a dit, je me limiterai à deux choses essentielles. La première, c’est qu’au cours de son discours, le président de la République a appelé le Dieu Tout-Puissant pour une première fois, deux fois.

C’est-à-dire que dans son discours, le Chef d’État a convoqué justement la force et la vérité divine. C’est inédit. Si vous allez suivre les anciens discours du Chef de l’État, rarement dans son discours il a autant convoqué justement le vrai Dieu. Il faut le préciser qu’il l’a fait dans une mine quand même assez tendue, on dirait même nerveux. D’ailleurs, vous l’aurez remarqué que même durant le discours du PAN, il était très, très, très sérieux, du moins dans un air sérieux. Il faut préciser que quand on voit cette manière d’agir et même de procéder qui est nouveau pour certains analystes, y compris moi, en réalité, cela traduirait des possibles bouleversements, chamboulements dans la sphère administrative et même dans la sphère politique camerounaise.

On a l’impression que le Cameroun nouveau dont parlait le Chef de l’État dans son premier discours est très proche, ou du moins semble très proche.

Par Charly Kengne, Géostratège

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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