- Advertisement -spot_img
AccueilA La UneLutte contre la corruption en 2024 : pluie de dénonciations à la...

Lutte contre la corruption en 2024 : pluie de dénonciations à la Conac

- Advertisement -spot_img

Le Révérend Dr Dieudonné Massi Gams, président de la Commission Nationale Anti-corruption (Conac) a procédé ce mercredi 27 août 2025, à la présentation officielle du rapport sur l’état de la lutte contre la Corruption au Cameroun en 2024. 

Le Président de la  Commission Nationale Anti-Corruption (Conac), le Révérend Dr Dieudonné Massi Gams, a présenté ce mercredi 27 août au Palais des Congrès de Yaoundé, le rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2024. L’on retient que le nombre de dénonciations des pratiques de corruption est en hausse costante. « La Conac a reçu un total de 10520 dénonciations au cours de l’année 2025, contre 7548 en 2023, soit une augmentation de 2972 dénonciations en valeur absolue et 39,37% en valeur relative. 2182 de ces dénonciations ont été reçues par voie de courrier administratif, 7158 via la ligne verte -1517-, 314 par le courrier électronique et 866 au numéro WhatsApp », a martelé le Révérend Dr Dieudonné Massi Gams.

Lire aussi : Lutte contre la corruption : la Conac pour la protection des lanceurs d’alerte  

La plupart des dénonciations exploitées sont celles de la ligne verte. Selon la voix la plus autorisée de la Conac, la perception des frais pour des services réputés gratuits ou de l’exigence de frais supérieurs à ceux prescrits par la réglementation; l’abus de fonctions qui se traduit par la rétention abusive de dossiers, des lenteurs injustifiées dans leur traitement ou des contrôles fantaisistes; du trafic d’influence qui donne lieu à la prise de décisions peu objectives, sources de frustrations et de tensions; des détournements des biens publics…, sont les pratiques illicites qui tentent de s’éterniser au sein des différentes administrations en dépit des mesures prises.

Ce document résulte de l’exploitation de 105 contributions reçues de 2 Institutions de Contrôle, 3 organes de régulation, 14 Juridictions, 31 départements ministériels; 44 établissements et entreprises publics, 6 collectivités territoriales décentralisées, 4 organisations de la Société Civile, 1 organisation du secteur privé. Pour le Rapport 2023, la Conac avait reçu 84 contributions.

Si certaines administrations et entreprises publiques se sont soumises à cet exercice de transmission de leurs activités de lutte contre la corruption, d’autres ont brillé par un refus de collaboration : « Toutefois, nous déplorons que les correspondances adressées à certains départements ministériels pour recueillir leurs contributions soient restées sans suite. C’est le cas du ministère de l’Administration Territoriale, du ministère de la Communication, du ministère de l’Eau et de l’Energie, du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, et le ministère des Transports», déplore le Révérend Dr Dieudonné Massi Gams.

La présentation officielle de ce rapport tire son existence de l’article 24 alinéas 3 et 4 du décret n°2006/088 du 11 mars 2006 portant création, organisation et fonctionnement de la Conac. Cet article dispose : « La Commission élabore à la haute attention du Président de la République, un rapport annuel sur l’état de la lutte contre la corruption».

Line TCHAKOUNTE

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img