La Commission des droits de l’Homme du Cameroun a célébré cette journée à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé, en présence de quelques membres du gouvernement, des associations et de plusieurs jeunes.
Le 10 décembre, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits de l’homme, en commémoration de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948. Ladite déclaration a inspiré de nombreux instruments juridiques internationaux et nationaux, renforçant ainsi la protection des droits de l’homme à travers le globe. La Commission des droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc, a célébré cette journée à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé.
« Nos droits, notre avenir, maintenant », le thème retenu pour l’année 2024 met l’accent sur le rôle central des droits de l’Homme dans la construction d’un avenir meilleur. Il invite chacun à réfléchir à la manière dont ces droits peuvent apporter des solutions concrètes aux défis mondiaux.
« La Cdhc salue les efforts du Gouvernement et de ses partenaires en vue de promouvoir les droits de l’Homme pour un avenir meilleur pour tous les citoyens – nationaux comme étrangers, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile – notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, du droit à l’identité et à la sécurité des personnes ainsi qu’en ce qui concerne les Droits des groupes vulnérables, à travers l’examen et l’adoption, par le Parlement camerounais le 27 novembre 2024, lors de la troisième session de l’année législative, du projet de loi n° 2063/PJL/AN portant organisation du système d’enregistrement des faits d’état civil au Cameroun », déclare le Pr James Mouangue Kobila, Président de la Cdhc.
Relativement à l’actualité qui prévaut au Cameroun, avec la séquestration de certaines femmes dans les hôpitaux pour manque de moyens, « la Commission réitère ses recommandations formulées dans ses Déclarations antérieures en vue d’une société plus respectueuse des Droits de l’homme, adressées au ministre de la Santé publique approprié de mettre en place un mécanisme efficace visant à éradiquer le phénomène de la détention des patients dans les centres hospitaliers publics pour non-paiement de factures qui constitue une violation du 9e tiret du préambule de la Constitution , d’autant que la mesure de détention des patients insolvables n’est prévue par aucun autre texte juridique et constitue une atteinte grave à la dignité humaine.»
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De nombreuses initiatives sont menées pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, notamment la Cdhc a mis en place un numéro court le 1525 afin que les citoyens dénoncent toute violation des droits de l’homme.
Yahaha IDRISSOU