- Advertisement -spot_img
AccueilA La UneJournée africaine des droits de l’Homme : l’éducation au cœur de la célébration

Journée africaine des droits de l’Homme : l’éducation au cœur de la célébration

- Advertisement -spot_img

Pour commémorer la journée africaine des droits de l’Homme de ce 21 octobre 2024, l’Union Africaine invite les Etats africains à promouvoir notamment un meilleur système éducatif.

« Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage de qualité, inclusif et pertinent tout au long de la vie en Afrique ». Selon la Commission des droits de l’Homme du Cameroun, ce thème qui soutient les activités de la journée africaine des droits de l’Homme n’a pas été choisi de manière anodine. Dans la déclaration du Président de ladite Commission, le Professeur James Mouangue Kobila,  l’Union Africaine (UA) a pris en compte un certain nombre de paramètres pour fixer le fil conducteur de cette journée célébrée tous les 21 octobre.

Lire aussi : Commission des droits de l’homme du Cameroun : en mode vitesse de croisière en 2023

A travers ce thème, lit-on dans la déclaration de la Commission, « l’UA exhorte tous les États membres à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies de transformation efficaces, durables et systémiques pour l’éducation en Afrique ainsi que pour la résolution des problèmes de financement de l’éducation, tout en renforçant le rôle des enseignants en tant qu’agents clés de la transformation, car les enseignants doivent être soutenus de manière adéquate et habilités à jouer leur rôle pour que cette transformation ait lieu ». Ce thème s’explique également par le fait que la « couverture de l’éducation de la petite enfance reste très faible, que l’enseignement gratuit et obligatoire est confronté aux défis des coûts directs et indirects de l’éducation et que les filles sont touchées de manière disproportionnée dans l’accès à l’éducation ainsi que dans l’achèvement de leurs études ».

Au Cameroun, la Commission salue les efforts consentis par des administrations publiques et certains de leurs partenaires visant à promouvoir et à protéger les Droits à l’éducation des enfants. Le Professeur James Mouangue Kobila fait notamment allusion à l’audience accordée le 10 mai 2024 par le ministre de l’Éducation de base (Minedub) à une équipe de l’Unicef, conduite par sa représentante au Cameroun, Mme Nadine Perrault, audience au cours de laquelle l’Unicef a réitéré son intérêt à accompagner le Cameroun dans la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation ainsi que son souhait d’être retenue comme l’Agence de coordination dans l’exécution de la réforme prioritaire de l’éducation de base ; l’inauguration, le 4 janvier 2024 par le Minedub, du Complexe bilingue privé catholique Notre dame de Fatima de Nko’ovos à Ébolowa dans la Région du Sud, dans le but d’encourager l’Église catholique et ses partenaires qui contribuent à relever le système éducatif au Cameroun en général et dans cette localité en particulier.

Lire aussi :Protection des droits de l’homme : La CDHC et le  Barreau du Cameroun sur la même longueur d’onde 

S’il est vrai que les efforts sont faits, la Commission recommande tout de même au gouvernement et à ses partenaires au développement de « mettre en œuvre une plus grande synergie d’action en faveur de l’appropriation et du respect du droit à l’éducation (de qualité et inclusive), très souvent mis en péril par la qualité moyenne des infrastructures, le défaut ou le sous équipement des bibliothèques et des laboratoires, autant que par le caractère peu optimal des enseignements dispensés et des évaluations. Pour sa part, la Commission réaffirme qu’elle ne ménagera aucun effort pour continuer la sensibilisation en faveur des Droits de l’homme et des Droits des peuples africains en général et du droit à l’éducation des camerounais en particulier, par le biais d’ateliers de formation, de campagnes de sensibilisation, de plaidoyers, de missions d’enquête et dans le cadre du traitement des requêtes ou de l’auto-saisine ».

Pour une énième fois, la Commission, à travers son président, invite toute personne à dénoncer ou à signaler tout cas de violation des Droits de l’Homme dont elle est victime ou témoin en saisissant la CDHC à son Siège ou dans ses Antennes régionales et Départementale, y compris par le truchement de son numéro vert, le 1523 (c’est gratuit, même sans crédit de téléphone).

Valgadine TONGA

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img