La chute d’un manège samedi dernier, au festival Fomaric a fait plus de peur que de mal.
«Il y a effectivement eu un incident samedi au village des jeux et loisirs du festival Fomaric.» C’est par ces mots que, Tchatse, vice-président du Comité d’organisation du festival Fomaric a entamé ses propos face aux médias lundi 27 février 2017. Après l’effondrement d’un manège dans la nuit de samedi à dimanche 26 février 2017, des rumeurs affolantes ont vite fait le tour des réseaux sociaux. D’aucuns parlaient de morts. Il était question pour le Comité d’organisation du festival Fomaric de dire ce qui en est exactement. Dans l’impossibilité de le faire, car «j’étais sur la scène», le promoteur du festival Fomaric, Nkotti François a donné mandat à son comité de faire le point avec la presse.
Selon le comité d’organisation, il y avait neuf personnes (des enfants et des adultes) assises sur les ‘‘flying chairs’’ au moment de la chute. Quelques blessées ont été enregistrées. Elles ont directement bénéficié des premiers soins par la Croix Rouge «qui est présente sur le site lors des grands rendez-vous à Fomaric», précise Prince Berony, le communicateur du festival. Deux autres blessés soit un homme et une femme, ont été conduits à l’hôpital Laquintinie et à l’hôpital de district de Deido. «Ils ont été pris en charge et sont rentrés chez eux 45 minutes plus tard», rassure le communicateur. Non sans préciser que c’est le comité d’organisation qui a payé tous les soins des blessés.
«Il y a eu beaucoup de surenchère autour de cet incident, regrette Tchatse. On est désolé de voir l’envergure qu’il a pris dans les télévisons et les réseaux sociaux. On peut vous rassurer qu’il n’y a pas eu de mort.» Une vidéo de l’incident dans laquelle un jeune homme est allongé à même le sol fait le tour des réseaux sociaux. Alors que la cantonade le passait pour mort, Prince Berony martèle que l’accidenté était juste placé en position latérale, recommandée en cas de premiers secours.
Les causes de l’incident ne sont pas encore connues parce que les techniciens sont à pied d’œuvre pour savoir ce qui s’est passé, renseigne le comité. «Vous n’avez pas à vous en faire pour la qualité des matériels qui sont neuf. L’incident est arrivé mais Dieu merci nous n’avons pas eu de mort», dixit le propriétaire des équipements, Patrice Tabela.
Valgadine TONGA