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Fabrication du pain : la Chambre de commerce valorise le manioc

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Depuis le 1er juillet 2024, cette institution consulaire forme les boulangers de la région de l’Est à l’utilisation de la farine de manioc.  

Presqu’une trentaine de participants constitués des meuniers, des cultivateurs et transformateurs de manioc suivent cette formation théorique et pratique de cinq jours qui se tient dans la ville de Bertoua. Cette initiative de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), à travers son Centre d’incubation pilote (Cip), survient au moment où le débat sur la nécessité d’introduire des farines locales dans la fabrication du pain refait surface, suite au dernier renchérissement du prix de la farine de blé et du pain, en raison de la crise entre l’Ukraine et la Russie, principaux fournisseurs de blé au Cameroun.

Lire aussi :Entrepreneuriat : quand des épluchures de manioc se transforment en farine et en whisky  

Selon Dr Roger Nguélé Meke, délégué régional de la Ccima, « ladite formation entre en droite ligne avec la politique gouvernementale visant à promouvoir le Made in Cameroun ». Pour lui, « si nous développons la production de nos céréales et tubercules, et que nous les introduisons dans la fabrication du pain, nous allons envoyer moins d’argent à l’extérieur et stimuler des emplois chez-nous. Parce que cette politique participe également à lutter contre la pauvreté et à réduire le déficit de notre balance commerciale ». Un atout majeur pour valoriser et booster l’économie camerounaise, et lui permettre d’atteindre le niveau de développement tant souhaité par les pouvoirs publics.

Difficulté d’approvisionnement

Pour Nicodème Kassala Yonga, secrétaire régional de la Ccima, « introduire 30% de la farine de manioc dans la fabrication du pain est nécessaire en ce moment où les boulangers éprouvent des difficultés d’approvisionnement en farine de blé. Cette technique a été approuvée par le Centre pilote d’incubation de  la Ccima qui la valorise parce que le pain est l’aliment le plus consommé par les camerounais ». Depuis le début de cette formation, les participants qui recevront leurs attestations de fin de formation le vendredi 05 juillet 2024, lors d’une cérémonie présidée par le président de la Ccima, Christophe Eken, ont en tête cette lourde mission qui est la leur, à savoir valoriser la farine de manioc et la rendre consommable par différents palais sous différentes formes pâtissières. L’Est étant l’un des principaux bassins de production de manioc au Cameroun, le souci des cultivateurs est de trouver ceux qui peuvent le transformer sur place.

Ange-Gabriel OLINGA BENG        

 

 

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