Le document bilingue publié en septembre 2025 par le Programme d’appui à la composante technologique, professionnelle et facultaire retrace le bilan reluisant des réalisations et réformes institutionnelles réalisées par ledit programme.
Le Programme d’appui à la composante technologique, professionnelle et facultaire de l’Enseignement supérieur (Pro-Actpf), créé dans le but de moderniser les infrastructures dans les universités d’Etat, a 18 ans d’existence. Un temps nécessaire pour marquer un temps d’arrêt et jeter un regard rétrospectif sur ce programme du ministère de l’Enseignement supérieur coordonné par Dieudonné Emmanuel Pegnyemb, recteur de l’Université de Bertoua. Le chemin déjà parcouru par le Pro-Actpf est tracé dans un document bilingue de 159 pages publié en septembre 2025. À côté des différentes réalisations de ce programme à travers ses actions et ses missions, ledit document retrace toutes les innovations en termes de modernisation infrastructurelle et technologique menées par le Programme.
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La préface de ce document nous renseigne que l’objectif premier du pro-Actpf est le pilotage des réhabilitations, constructions et extension des infrastructures universitaires, mais également la modernisation des établissements technologiques et professionnels et Facultaires avec des équipements de laboratoire de pointe. Bras séculier du ministère de l’Enseignement supérieur dans le renforcement des infrastructures, des équipements et du dispositif institutionnel nécessaires à la formation des professionnels adaptés aux besoins de l’économie camerounaise, le Pro-Actpf qui est actuellement à pied d’œuvre pour la construction des campus universitaires des trois nouvelles universités d’Etat (Bertoua, Ebolowa et Garoua) affiche un bilan reluisant.
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S’agissant du déploiement du Pro-Actpf sur le terrain pour la construction des campus des nouvelles universités d’Etat, à Bertoua, le document publié par le Programme indique qu’à l’exception de l’Institut supérieur d’agriculture, du bois, de l’eau et de l’environnement (Isabee) et l’Ecole supérieure de transformation des mines (Estm), deux grandes écoles de l’UBe, ce sont 53 bâtiments, 10 surfaces de terrain à caractère sportif et des ouvrages Inhérents qui seront construits dans cette université. Notons que l’Université de Bertoua compte huit établissements dont quatre facultés (Faculté des arts, lettres et sciences humaines, Faculté des sciences, Faculté des juridiques et politiques et Faculté des sciences économiques et de gestion) et quatre grandes écoles (Ecole normale supérieure de Bertoua, l’Institut supérieur d’agriculture, du bois, de l’eau et de l’environnement, l’Ecole supérieure de transformation des mines et des ressources énergétiques, et l’Ecole supérieure des sciences de l’urbanisme et du tourisme). « Les études complémentaires ont été entamées pour les sites devant accueillir l’Isabee et l’Estm », précise le document.
À l’Université d’Ebolowa située dans la région du Sud, le Pro-Actpf va construire au total 56 bâtiments, dix surfaces de terrain à caractère sportif et des ouvrages inhérents. L’Université d’Ebolowa comprend également quatre facultés et quatre grandes écoles. Avec des quatre facultés et quatre grandes écoles, l’Université de Garoua bénéficiera quant à elle, sur le site de Djoumassi dans le département de la Bénoué, de 76 bâtiments, 10 surfaces de terrain à caractère sportif et les ouvrages inhérents.
Réformes institutionnelles
Avant le lancement de ces différents chantiers, la Programme d’appui à la composante technologique, professionnelle et facultaire de l’Enseignement supérieur affichait déjà un bilan reluisant dans les autres universités d’Etat notamment dans les travaux réhabilitations, d’extensions et d’équipements dans certaines universités d’Etat ; dans les travaux de constructions de d’équipements ; et dans les réformes institutionnelles. S’agissant des réhabilitations, extensions et équipements, l’on peut citer le cas de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I ; de l’Ens de Bambili à l’Université de Bamenda ; et de l’Enset de Douala.
Pour ce qui est des constructions et équipements, le Pro-Atcpf a construit et équipé la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques et l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Douala, la Faculty of health sciences de l’Université de Buea, l’Ens de Maroua, l’Ens et l’Enset de Bamenda ; entre autres.
Revenant sur les réformes institutionnelles le Pro-Actpf a mené des études en vue de la réhabilitation de certains établissements dont la Fasa, l’Iut de l’Université de Dschang, l’Ensai et l’Iut de l’Université de Ngaoundéré, l’Ens de Yaoundé I.
Ange-Gabriel OLINGA BENG et Josiane AFOM
