La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun a signé une déclaration à la faveur de la journée de la femme africaine, célébrée ce 31 juillet 2024.
La 62ème édition de la journée de la femme africaine s’est célébrée le 31 juillet 2024 autour du thème « la femme au centre du renforcement de la formation, de la technologie et de l’innovation, pour une éducation inclusive et durable en Afrique ».
La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc, note pour le féliciter, « les efforts consentis par les partenaires au développement pour la réalisation de l’égalité des sexes en Afrique en général et au Cameroun en particulier, à travers la signature, le 14 février 2024 à Yaoundé, d’un Protocole d’accord entre le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle, posant les jalons de la coopération entre les deux parties en matière d’autonomisation de la femme et de la jeune fille, à travers l’utilisation appropriée de l’innovation technologique et des services de la propriété intellectuelle », lit-on dans la déclaration du Président de la Commission, le Professeur James Mouangue Kobila.
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Au Cameroun, des ministères comme ceux de l’Education de Base (Minedub), des Enseignements secondaires (Minedub) et de l’Enseignement supérieur (Minsup), sont quelques mauvais élèves. D’ailleurs, la Commission « recommande au Gouvernement, en particulier au Minedub, au Minsec et au Minsup, d’améliorer la formation des enseignants, les infrastructures éducatives et de promouvoir la technologie et l’innovation pour une éducation durable.»
Cette recommandation de la Commission est en droite ligne avec l’invite de l’Union africaine à l’adresse des États, de « renforcer et développer une société africaine de la connaissance par le biais de la transformation et des investissements dans les universités, la science, la technologie, la recherche et l’innovation, et par l’harmonisation des normes de l’éducation et de la reconnaissance mutuelle des qualifications académiques et professionnelles. »
Le ministère des Affaires sociales, Minas, a quant à elle, rassuré la Cdhc sur la prise en compte, par ses services compétents, de sa recommandation relative à « l’intensification des activités de renforcement des capacités des agents de contrôle sur l’identification des indicateurs de mesure du niveau de prise en compte de la lutte contre la violence économique vis-à-vis des femmes ». Aussi, la Commission relève également que, « sur les deux cent quatre-vingt-onze (291) recommandations adressées à l’État du Cameroun à l’issue de son quatrième passage à l’Examen périodique universel, deux cent vingt (220) recommandations ont été acceptées le 3 avril 2024, parmi lesquelles quarante-une (41) portaient sur les Droits des femmes et sur la lutte contre les violences basées sur le genre, dont six (6) concernent l’égalité d’accès des femmes en matière d’éducation et de formation continue ».
Valgadine TONGA