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Donald Trump élu 47e président des Etats-Unis : quel avenir pour les Etats-Unis et le reste du monde ?

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La présidentielle américaine 2024 aura été la plus coûteuse dans l’histoire selon une analyse du « Financial Time » et loin de la propagande entretenue dans les médias mainstream occidentaux parlant de cette victoire du candidat Républicain Donald TRUMP sur la Démocrate Kamala HARRIS soutenu par l’Occident collectif en ces titres pour le cas de France 24 : « TRUMP REVENDIQUE LA VICTOIRE » ; il faut rappeler ici qu’en ce moment précis où je rédige cet article que Donald Trump ne revendique aucune victoire, il est le 47e Président élu des États-Unis d’Amérique avec un très large écart sur la candidate Démocrate Kamala HARRIS qui avait été investi lors de la grande « CONVENTION DES DÉMOCRATES » en remplacement du Président sortant « Joe BIDEN » communément appelé « Sleepy Joe » par la presse de son pays. Rappelons au passage même le vote populaire a été remporté par Donald Trump par 96% contre 4% pour Kamala Harris.

I-Quelques statistiques officielles qui confirment la victoire du candidat républicain Donald Trump

Selon le journal américain « THE HILL » ; qui titre : « Trump remporte la course à la Présidence pour la deuxième fois ». « Le candidat Républicain Donald TRUMP aurait déjà obtenu les 270 voix des grands électeurs nécessaires pour gagner« . Selon Fox News : « Trump remporte 277 voix au collège électoral, assurant ainsi la victoire à l’élection présidentielle ».  Selon l’agence de presse »Reuters » citant le président de la chambre des représentants Mike JOHNSON :  » Donald TRUMP est le président élu des États-Unis »

II- Quelques félicitations des personnalités et dirigeants de ce monde à l’endroit du candidat républicain Donald Trump

Le tout premier Chef d’État à féliciter le candidat Républicain Donald TRUMP pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine se trouve être le Président du Salvador Nayib BUKELE en l’appelant « Président Élu ».

« Félicitations au président élu des États-Unis d’Amérique, Donald TRUMP » ; a-t-il écrit sur X, en joignant à son message des photos de lui avec M. Trump. À sa suite, il s’en est suivi un balai de félicitations de personnalités politiques, on peut ici citer :

1- Robert Kennedy Jr. Félicite Donald Trump pour sa victoire, qu’il qualifie d’historique. L’ex-candidat indépendant à la présidence américaine Robert Kennedy Jr. a félicité le républicain Donald Trump pour sa victoire.

« Félicitations à Trump pour votre victoire historique », a-t-il écrit sur X.

2- Le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou félicite le président Trump pour sa victoire, la qualifiant d’ « historique » ;

3- Premier ministre hongrois Orban : « C’est une victoire indispensable pour le monde entier ! » ;

4- Président Salvador Bukele : « Que Dieu vous bénisse et vous guide. » ;

5- Le chancelier autrichien Nehammer : « Les États-Unis sont un partenaire stratégique important de l’Autriche. Nous sommes impatients d’élargir et de renforcer notre relation.

6- Président serbe Vucic : « Ensemble, nous relèverons les graves défis qui nous attendent. La Serbie est déterminée à travailler avec les États-Unis pour la stabilité, la croissance et la paix.

7- Président français Macron : « Nous sommes prêts à travailler ensemble, comme nous le faisons depuis quatre ans. » ;

8- Premier ministre israélien Netanyahu : « Le retour historique [de Trump] à la Maison Blanche est un nouveau départ pour l’Amérique et une affirmation puissante de la grande alliance entre Israël et les États-Unis. ».

9- Le secrétaire général de l’OTAN a félicité Trump pour sa victoire aux élections américaines et a exprimé son espoir de coopération.

III- Election de Donald Trump à la Maison Blanche : quel avenir pour les Etats-Unis d’Amérique ?

Sur le plan interne avec l’arrivée de Donald Trump à la maison blanche, il est clair qu’on va assister à une politique protectionniste. D’ailleurs le nouveau locataire lui-même proposait déjà des projets visant à introduire un droit de douane de 10% sur les importations ; à simplifier les lois fiscales et à réduire les impôts y compris le taux maximum d’impôt sur les sociétés de 21 à 15%.

Il veut accroître la production de pétrole et de gaz dans de nouvelles zones , augmenter les avantages fiscaux pour les sociétés minières, réduire les avantages pour les constructeurs de véhicules électriques et réduire de moitié le prix des ressources énergétiques et de l’électricité en 2025. Il promet de réduire le financement du gouvernement fédéral et son intervention dans l’économie et de créer de nouveaux emplois.

Il promet de rétablir l’interdiction d’entrée pour les personnes originaires d’un certain nombre de pays à population musulmane, de renforcer l’octroi de l’asile et d’achever la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. D’ailleurs à cet effet, selon le New York Post :  » Une caravane de 3000 migrants s’est dirigée vers la frontière américaine le jour de l’élection« . Il promet d’exiger que les universités défendent les traditions américaines et la civilisation occidentale et introduisent des cours d’éducation patriotique dans les écoles. Il a également l’intention d’interdire la transition de genre et d’abolir l’éducation sexuelle dans les établissements d’enseignement.

IV- Election de Donald Trump à la Maison Blanche : quel avenir pour le reste du monde ?

A- La relation euro-atlantiste (Usa – Europe)

Vous l’aurez remarqué, d’ailleurs je le rappelais déjà dans mes propos introductifs, l’écart et le parti pris de la presse occidentale (européenne) dans le traitement de l’actualité autour de cette élection présidentielle américaine. Il est clair que dans les grandes rédactions européennes, on aurait souhaité voir une Kamala Harris plutôt qu’un Donald Trump arrivé au pouvoir du côté américain et ce pour plusieurs raisons qui trouvent réponse dans les promesses de campagne électorale faite par le nouveau locataire de la maison blanche.

Conformément aux promesses de campagne électorale et connaissant le personnage, voilà à quoi il va falloir s’attendre dans les années à venir côté européen :

1- Voulant revenir au principe isolationniste de  » l’Amérique d’abord » avec la possibilité d’abandonner les obligations de garantie de sécurité tant pour les membres de l’OTAN que pour les autres alliés ; il est clair que l’Europe va devoir redéfinir sa politique de Défense et de sécurité d’où l’appel immédiat du président français à son homologue Allemand sur les défis qui vont devoir peser sur l’Europe sachant que Trump au pire des cas pourraient se retirer de l’Alliance militaire si les autres membres se refusent à y contribuer à hauteur d’au moins 2% du PIB comme le dit les textes ;

2- Du fait de ce sous-investissement des autres membres de l’alliance ( OTAN) qui selon Donald Trump « profitent des États-Unis »  dans le cadre de leur défense collective, celui-ci promet de reconsidérer « fondamentalement » l’objectif et le rôle de l’OTAN ;

3- Conformément à ses propres déclarations : « Plus de guerres pendant mon mandat. Je vais arrêter les guerres » ; Donald Trump avait promis mettre fin au Conflit Russo-ukrainien en 24h s’il était élu et ce bien avant sa prise de fonction officielle. Il est clair aujourd’hui que les États-Unis d’Amérique étant les premiers soutiens à l’Ukraine , sans eux l’Europe qui elle-même est en faillite économiquement ne saurait supporter le coût de cette guerre face à la Russie qui selon les institutions financières internationales ( FMI, BM) se trouve actuellement être la 4e puissance économique mondiale et selon les perspectives le restera au moins jusqu’en 2029.

B- Quel avenir pour le proche et Moyen-Orient ?

Dans la région du proche et Moyen-Orient, les conflits qui opposent Israël avec la Palestine dans la bande de Gaza et du génocide en cours perpétré par les Forces Armées Israéliennes (TSAHAL) ou plus récemment Israël avec le Hezbollah libanais sans oublier son éternel ennemi l’Iran avec lequel Israël est en conflit depuis fort longtemps , il va s’en dire que la nouvelle administration Trump aura fort à faire.

Rappelons déjà que Donald Trump soutient Israël dans le conflit avec le Hamas , prône l’interdiction aux résidents de la bande de Gaza d’entrer aux États-Unis et la fin des manifestations pro-palestiniennes dans le pays bien qu’il critique les méthodes de guerre de Tel-Aviv. D’ailleurs à cet effet, il déclarait encore il y a quelques jours dans le journal « TIMES OF ISRAËL » :  » Qu’il donnait au Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou jusqu’au 20 janvier (date de son investiture) pour mettre fin au conflit avec Gaza ».

Il est clair que fidèle à sa promesse de campagne électorale à savoir « METTRE FIN AUX GUERRES » en plus de son sens du « DEAL », Donald Trump essayera de ramener les différents belligérants à la table de négociation en privilégiant un « Possible consensus » afin de à défaut de ramener la Paix et la sécurité dans cette partie du monde , mais au moins d’arriver à un cessez le feu. Par exemple dans le cas de l’Iran, les sanctions pourraient être levées, contre un minimum de consensus de la part du régime des mollahs contre leur ennemi naturel Israël.

C- Quel avenir pour l’Afrique ?

Il est de nature du côté des États-Unis que vous soyez « Démocrates » ou « Républicains », qu’il n’y ait aucun changement significatif sur leur politique étrangère vis à vis de l’Afrique mais l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en 2016 a marqué un tournant dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique. Trump n’a jamais caché son manque d’intérêt pour le continent africain et son administration n’a pas réellement engagé de politiques significatives envers l’Afrique.

Cependant, avec sa réélection en 2024, il est important de se demander quel sera l’impact de sa politique sur l’Afrique. Certains analystes pensent que Trump pourrait continuer à façonner la géopolitique de la région de manière significative, notamment en ce qui concerne les conflits dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Les enjeux pour l’Afrique :

– Sécurité : La politique de Trump en matière de sécurité pourrait avoir des conséquences importantes pour l’Afrique, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et les conflits régionaux.

– Économie : Les politiques commerciales de Trump pourraient affecter les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique, avec des conséquences potentielles sur la croissance économique du continent.

– Coopération internationale : La politique de Trump pourrait également affecter la coopération internationale en Afrique, notamment en ce qui concerne les organisations internationales telles que l’Onu et l’Union Africaine.

Toutefois il est important de noter que les conséquences de la politique de Trump sur l’Afrique dépendront également des réactions des dirigeants africains et des dynamiques régionales. Cependant, il est clair que l’avenir de l’Afrique sous la présidence de Trump sera marqué par des défis et des opportunités importantes.

D- Quel avenir pour le reste du monde ?

Dans le reste du monde, Donald Trump ne considère pas la Russie et la Chine comme des « ennemis ». Malgré le fait qu’il estime que la plus grande menace qui pèse sur les États-Unis se trouve être la Chine. Comme en 2016 son arrivée à la maison blanche aura des conséquences significatives sur le monde, et sa réélection pourrait amplifier ces tendances.

– Politique étrangère : Trump a déjà remis en question les alliances traditionnelles des États-Unis et pourrait continuer à le faire, ce qui pourrait entraîner une instabilité accrue et une redistribution des cartes Géopolitiques

– Changement climatique : Trump a retiré les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, et son éventuelle réélection pourrait signifier une poursuite de cette politique.

– Économie : Les politiques protectionnistes de Trump pourraient entraîner une augmentation des tarifs douaniers et des tensions commerciales avec d’autres pays précisément européens et Chinois.

– Sécurité : Trump a déjà pris des mesures pour renforcer la sécurité intérieure des États-Unis, mais son éventuelle réélection pourrait également signifier une poursuite de la lutte contre le terrorisme et les conflits régionaux.

Par Charly KENGNE

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