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Discours haineux : les réseaux sociaux, les médias classiques et les influenceurs au banc des accusés

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C’est ce qui ressort de l’atelier portant sur la formation des formateurs à l’éducation aux médias et à l’information aux fins de prévention contre les discours de haine organisé du 24 au 27 juillet dernier à Douala.

Les réseaux sociaux, l’avènement du phénomène des influenceurs et les médiatiques classiques ne sont pas exempt de la montée en puissance du discours de haine et de la désinformation qui gagnent du terrain dans notre société. Ces trois composantes sont identifiées comme les véritables terreaux de cette gangrène qui empoisonne la cohabitation sociale dans la société, notamment dans les régions qui accueillent les déplacés internes provenant des régions en crise du Nord-ouest et du Sud-ouest. Raison pour laquelle l’Unesco a organisé du 24 au 27 juillet dernier un atelier sur la formation des formateurs à l’éducation aux médias et à l’information aux fins de prévention contre le discours de haine et pour la promotion de la consolidation de la paix, du vivre ensemble et du multiculturalisme.

Facilitateur des travaux et formateur, Pascal Blaise Andzongo soutient que « le corps social est de plus en plus gangréné par le discours de haine et de la désinformation. Je pense qu’il était de bon ton pour l’Unesco de proposer ce genre d’atelier à des acteurs variés et multi secteurs. Il était donc question pour nous en tant que formateurs, d’outiller ces acteurs à l’usage positive du numérique, à l’éducation aux médias et à l’information, savoir comment est-ce que on devrait se comporter en ligne, comment lutter contre la désinformation et le discours de haine sur les réseaux sociaux ».

Pour lutter contre la désinformation et le discours de haine, « il faudrait présenter des modèles responsables. Il y a phénomène des influenceurs qui a pris de l’ampleur dans le pays. Or, tous ne sont pas nécessairement des influenceurs positifs ; il faudrait mettre des modèles responsables pour la jeunesse », propose la participante Murielle Owono.

Lire aussi :Lutte contre les discours haineux : Génération Consciente prône la paix et l’unité au Cameroun 

Ils étaient une quarantaine de participants à l’atelier, notamment les encadreurs de jeunes de lycées, des centres multifonctionnels de promotion des jeunes, des centres multifonctionnels de promotion de la femme et de la famille et des réseaux associatifs.  Et pendant ces quatre jours, ces participants ont été édifiés sur l’éducation aux médias et à l’information et comprendre son importance ; le rôle des médias et d’autres sources ; le mode de production et de circulation des informations sur les réseaux sociaux ; le désordre informationnel et les stratégies de manipulation de l’information.

Blanchard BIHEL

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