Outrage à tribu, propagation de fausses nouvelles, injures, diffamation. C’étaient les chefs d’accusation portés par Ngono Adèle Rufine, de son nom d’artiste Lady Ponce, contre Ntyame Mekoulou Céline, dite Coco Argentée.
L’affaire est désormais rangée dans les tiroirs. L’artiste a décidé de passer l’éponge. A l’audience des citations directes, Me Bissou, conseil de Lady Ponce, a plutôt adressé au président du Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre administratif, un désistement. «Monsieur le Président, je vous informe par la présente du désistement de ma cliente dame Ngono Adèle Rufine partie civile dans la procédure visée en marge, laquelle est en délibérée pour décision être rendue le 19 août 2021», argumente l’avocat.
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Sur la page Facebook de Marie Gabrielle Mfegue, attachée de presse de Lady Ponce, écrit : «Lady Ponce a décidé il y a quelques jours, précisément le 9 août 2021, via son conseil, de retirer sa plainte contre Coco Argentée. Car vous savez tous que, la lionne indomptable de la culture camerounaise prône l’amour, le pardon et le vivre ensemble.»
«C’est vrai qu’en matière pénale, les procédures à l’encontre de l’accusée ne dépendent pas des parties civiles, mais la loi camerounaise tient également compte du désistement et du retrait volontaire de la plainte de la plaignante, et peut décider de surseoir à une affaire. Ce qui a été fait. La démarche de paix de la lionne indomptable de la culture camerounaise, a été entamée, il y a quelques temps. Face aux déclarations de l’autre partie, qui n’a pas voulu reconnaître l’acte posé en sa faveur, il était important de rétablir cette vérité», précise Marie Gabrielle Mfegue.
H.N.