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Dette non soldée des personnels d’Appui des Universités d’état : une bombe latente

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Au lendemain de l’allocation du président de la République réélu, à l’occasion de la cérémonie de la prestation de serment, l’opinion a quelque peu été prise de court par la promptitude de la réaction du ministre d’État ministre de l’Enseignement supérieur supérieur, quant au déclenchement de mise en œuvre de l’annonce des recrutements des jeunes diplômés. Il a convoqué immédiatement les Recteurs et Vice – Chancelors pour une réunion de concertation en vue de traduire en acte l’annonce du Chef de l’État. Une attitude qui fait pourtant bondir les personnels d’Appui des Universités d’État. Ces derniers font face à une surdité de la part du même ministre depuis 2014 en ce qui concerne le paiement du rappel du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ( SMIG ), qui est également une décision du président de la République. D’aucuns y voient une ruse en rapport avec le contexte.

Pendant environ une quinzaine d’années déjà, ces personnels d’Appui qui sont pourtant les petites mains qui font tourner la machine administrative des universités d’état, sont sans suite de l’issue de la procédure de paiement de cette créance consécutive à la revalorisation du SMIG, malgré leur multiples démarches. Le paiement de ladite créance représente pour ces personnels d’Appui, dont certains décédés et d’autres en retraite, un espoir pour améliorer leur situation sociale peu enviable.

Une créance au visage d’injustice…

Prenant en compte la difficulté pour de nombreux ménages de remplir le panier de la ménagère, la président de la République, en réponse à cette situation sociale difficilement tenable, a décidé de la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti ( SMIG) dans le but d’apporter un appoint financier à ces ménages. La décision est prise en 2014, pour l’ensemble des fonctionnaires et autres agents d’état des administrations sœurs, les ajustements nécessaires sont immédiats au niveau des salaires. Mais, pour les personnels d’Appui des Universités d’état, il a fallu des années d’ atermoiements, de « batailles » administratives et d’un interminable juridisme pour qu’enfin les salaires soient ajustés à cette décision présidentielle en 2021.

Pourtant, ceux des responsables des universités qui exigeaient des explications juridiques en plus pour appliquer la décision présidentielle étaient en jouissance de cet ajustement de salaire dès signature du décret portant revalorisation du SMIG. Une injustice qui met à l’épreuve la patience de ces personnels déjà au bord de la rupture.

Conséquences académiques dommageables

Si les personnels d’Appui des Universités d’état ont bravé les intimidations et autres menaces de représailles pour obtenir l’ajustement des salaires au nouveau SMIG, il se trouve que les arriérés du SMIG de 2014 à 2021 restent non payés, avec en plus la difficulté incompréhensible d’appliquer la nouvelle grille salariale ajustée à ce SMIG. Des blocages qui mettent en mal le dialogue social dans les campus universitaires, surtout que, ces agents y voient en ces attitudes de condescendance, de l’inconsidération et surtout une volonté de brimade et d’abus de la part des responsables universitaires vis à vis de leur corps de métier. Toute chose qui a pour conséquence entre autres, d’entretenir des remous qui, à défaut de déboucher à débrayages qui paralyseraient ces institutions, ont déjà un impact négatif qualitativement sur le service administratif et académique quotidien. Ces réalités qui sont « ignorées » par l’ensemble des responsables de la communauté universitaire contribuent à déniveler sourdement certes, mais,assidûment les performances académiques, déjà pas très bien cotées aussi bien sur le plan national qu’international.

Assurer le paiement des arriérées du SMIG aux personnels des universités d’état n’est pas une faveur, il s’agit bien d’un droit consacré par les lois administratives et financières en vigueur, donc un dû. Ne pas payer ce dû est assimilable à de la rétention abusive en minima, ou alors à un détournement de fonds. c’est se mettre en porte à faux avec ces lois, dont susceptibles d’en répondre devant des instances compétentes.

FLESS

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