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Déclaration universelle des droits de l’homme : déjà 75 ans !

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Les décennies ont passé, mais les droits de l’Homme ne se portent pour autant pas mieux à travers le monde. La  Commission des droits de l’Homme du Cameroun revient sur les menaces terroristes et la banalisation de la violence.  

Dimanche 10 décembre 2023. Cette date marque la célébration de la journée internationale des droits de l’homme couplée au 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. Thème retenu pour ces célébrations : Dignité, liberté et justice pour tous. Déstabilisation de la Palestine, guerre en Syrie, guerre en Ukraine, attaque en Russie, guerre au Yémen, instabilité en Lybie…, les droits de l’Homme se portent mal, comme l’atteste le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc), Pr James Mouangue Kobila : « La Commission relève, à la suite du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, que  soixante-quinze ans après son adoption, la fameuse phrase « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs Droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde », par laquelle s’ouvre la Déclaration universelle des Droits de l’homme n’a rien perdu de son actualité ».

Dans la déclaration de la Commission en rapport à cette journée, le Professeur James Mouangue Kobila dénonce une fois de plus la banalisation des discours de haine dans les médias , et « condamne, avec la dernière énergie, les innombrables atteintes aux Droits de l’homme commises par les terroristes et réitère ses appels aux autorités pour que les auteurs de ces atrocités soient encore plus activement recherchés, interpellés et traduits devant les juridictions compétentes ».

Lire aussi :Pr Mouangue Kobila : «La Commission est horrifiée par la banalisation des actes de violence effroyables contre des femmes » 

La Cdhc « réitère ses recommandations à l’attention du Gouvernement, des organisations de la société civile, des agents de l’État, des médias, des dirigeants des collectivités territoriales décentralisées, des établissements d’enseignement, des parents, des élèves, des étudiants, des femmes, des autorités traditionnelles, des autorités religieuses et des populations de modifier les pratiques coutumières qui soutiennent et tolèrent les mutilations génitales féminines et d’éliminer les stéréotypes qui légitiment la violence à l’égard des femmes. La Commission invite une fois de plus les femmes, les filles, les hommes et les garçons à dénoncer ou à signaler tout cas de non-respect des Droits de l’homme dont ils ont été victimes ou témoins, y compris par le truchement de son numéro vert, le 1523, accessible gratuitement, même sans crédit de communication téléphonique ».

Lire aussi :Jif 2023 : la Cdhc dénonce les images sexualisées des femmes dans les médias 

Dans son sempiternel souci de vulgariser des droits de l’homme, la Commission a réussi à traduit le texte de la Déclaration universelle des Droits de l’homme en six  langues maternelles camerounaises : à savoir : l’akoosè, le bulu, le duala, le gbaya, le tupuri et le yemba.

D.N.

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