A quelques semaines des Balafons Music Awards, Bma, programmés le 8 décembre 2016 à Douala, son promoteur Cyrille Bojiko présente les retouches apportées à l’évènement.

Quelles sont les innovations de l’édition 2016 des Bma ?
Nous avons acheté un nouveau plateau qui appartient désormais à l’organisation. On aura donc un plateau monté sur place que vous allez apprécier, un nouveau décor dans la salle. On aura des d’images en haute définition. Comme autre innovation nous avons la catégorie des Musiques sacrées, c’est-à-dire consacrées à Dieu, la catégorie des Musiques tradi-modernes qui vient compiler les quatre catégories de musiques régionales. Maintenant nous avons les révélations masculine et féminine. Ce n’est plus jumelé comme avant
Quel est l’écho qui vous revient, à quatre ans d’existence déjà des Bma ?
L’écho est favorable. La preuve, on ne parle que de ça. C’est la seule cérémonie qui a lieu chaque année et qui vient clôturer une année musicale. Elle donne aux plus méritants leurs récompenses. C’est devenu une référence, une sorte de repère, ce qui nous réjouie grandement.
Vous avez précisé pendant la conférence de presse que l’entrée aux Bma sera gratuite. Faut-il se croire que l’évènement draine des sponsors ?
Pour l’instant, Mutzig et les Brasseries du Cameroun nous accompagnent depuis l’année dernière. Ils ont cru au projet. Ça nous apporte une grosse bouffée d’oxygène mais les fonds de départ sont trouvés par Balafon. Nous menons d’autres actions qui nous permettent de mettre de l’argent de côté afin d’organiser cet évènement. Nous venons d’organiser ‘‘La nuit du rire’’ où l’entrée était payante. Cette fois, l’entrée sera gratuite. Il y aura 800 places, soit 300 pour le public constitué des votants.
Quatre ans au rétroviseur. Est-ce que les Balafons Music Awards sont en train d’atteindre leurs objectifs ?
L’objectif des Bma était de permettre au public de pouvoir choisir ses artistes, de valoriser la musique camerounaise, de récompenser ceux qui ont un casier musical alléchant et surtout offrir au public un grand moment de télévision à travers un show 100% camerounais. Il s’agit aussi pour nous de permettre à la musique camerounaise d’aller tutoyer les scènes internationales. Je pense que là on a réussi quelque chose parce que les artistes qui gagnent au Bma sont les mêmes qui vont remporter les prix à l’international.
Entretien avec Valgadine TONGA