Ciel dégagé entre le Président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun et le Chef de la délégation du Comité international de la croix rouge ce 05 septembre 2024. Durant près de 2h de temps, le Pr James Mouangue Kobila et son hôte Stéphane Bonamy ont revisité l’actualité des droits de l’homme au Cameroun et les chantiers de collaboration entre les deux institutions.
Dans n’importe quelle situation, il est impérieux de préserver la dignité humaine, parce que l’homme est le centre de tous les intérêts. Ainsi, au lendemain de son indépendance, le Cameroun a fait de la coopération internationale, l’un des principes de sa politique étrangère c’est dans ce sillage que le Cameroun a adhéré au Comité international de la croix rouge.
De ce fait, la Commission des droits de l’homme du Cameroun est l’interface qui jouit d’une légitimité pour parler de la préservation de la dignité et des droits humains. Au terme des échanges, Stéphane Bonamy a tenu des propos élogieux, cordiaux et fraternels envers le Pr Mouangue Kobila : « Nos échanges étaient constructifs et chaleureux. Le Président et moi, nous nous sommes rencontrés une fois de manière hasardeuse, c’est la première fois que je suis reçu de manière officielle. Ces échanges ont tourné sur des objectifs communs, protéger la dignité humaine et les populations en cas de violences armées. »
Conformément aux normes et règlements, le CICR a reçu le mandat de la communauté internationale d’agir dans n’importe quelle partie du monde où s’érigent des conflits. Dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest gangrenées par une crise depuis quelques années, le CICR intervient « dans les pays où surgissent des conflits armés, nous intervenons sur deux axes. Le premier axe est basé sur le dialogue, nous rappelons à toutes les parties au conflit pour leur rappeler leurs obligations, de protéger les enfants, les femmes, les hôpitaux, les écoles … Le deuxième axe est l’assistance, dans les situations de crise, le tissu socio- économique est troublé, les populations ont des difficultés à accéder aux soins de santé, à l’eau potable, l’accès à l’éducation est perturbé pour diverses raisons, un manque de mobilité…Nous intervenons donc dans ces domaines et nous louons la résilience des populations ».
Les deux hommes ont convenu de se rencontrer régulièrement pour accorder leurs violons.
Yahaya IDRISSOU
