Par Cyrille Sam MBAKA, homme politique AFP
Le Cameroun perd un homme d’église de premier plan. Les catholiques perdent un guide spirituel qui était en phase avec son temps et avec ses compatriotes de quelque confession qu’ils soient. Le Cardinal était un homme de dialogue. Il avait l’amour de son prochain chevillé au corps.
La disparition du Cardinal Tumi est une perte incommensurable.
Rappelé à Dieu dans la paix du Seigneur. Je veux croire que le Cardinal Tumi est mort dans la paix du Christ et qu’il mérite d’être désormais à
la droite de Dieu.
Je regrette néanmoins amèrement les images de ce nonagénaire diffusées sur les réseaux sociaux. C’est irrespectueux. C’est indigne du respect de la personne humaine. Le corps du Cardinal Tumi ne présentait pas de rigidité cadavérique que ces images étaient déjà sur la toile.
Une main pécheresse et qui plus est du premier cercle s’est autorisée cette profanation. C’est très regrettable. Et si ce sont des professionnels de santé qui se sont livrés à cette bassesse, la faute professionnelle se rajoute à l’indignité.
Merci Cardinal Tumi pour le sens des responsabilités que vous avez toujours manifestez à votre prochain. Merci pour votre grandeur d’âme et pour votre générosité de cœur.