L’audience du 24 septembre 2024 a tourné autour du projet d’appui à une gouvernance carcérale basée sur les droits humains au Cameroun, en abrégé Pagoc.
Le renforcement des capacités des acteurs de la chaine pénale, l’assistance juridique aux détenus, l’amélioration des conditions de détention et le plaidoyer en faveur de l’application des mesures alternatives aux peines privatives de liberté. Ce sont là les quatre phases du projet baptisé Projet d’appui à une gouvernance carcérale basée sur les droits humains au Cameroun (Pagoc). Il a été présenté succinctement par la directrice générale d’Avocats Sans Frontière France (Asf), Anne Lutun, au Vice-président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, le Dr Raphaël Galega Gana.
A cette audience du 24 septembre 2024, Anne Lutun était accompagnée du consortium de trois Organisations de la société civile. C’est d’ailleurs ce consortium qui est porteur du projet Pagoc. Il était représenté par cinq membres : Jean Kowe, chef de projet Pagoc ; Théophile Sobngwi, secrétaire exécutif du Research Institute for Development (Ridev) ; Joseph Désiré Zebaze coordonnateur national du Réseau camerounais des organisations des Droits de l’homme (Recodh) ; André Bertrand Tientcheu, secrétaire permanent du Recodh ; Eustache Essouma, chargé du pôle réinsertion au sein du Pagoc.
La rencontre de travail a duré une heure, occasion pour le consortium porté par Anne Lutun, de présenter le Pagoc à la Cdhc, mais aussi d’explorer des possibilités de partenariat entre le Pagoc et la Cdhc. Ce Pagoc est financé par l’Union européenne a toutes les atouts pour intéresser la Commission et son président, comme l’a assuré le vice-président Dr Raphaël Galega Gana.
Valgadine TONGA