La célébration de la journée internationale de la non-violence a été l’aubaine de plus pour la Commission, de dénoncer la recrudescence des violences faites aux femmes.
Ces dernières années, le Cameroun se démarque par des comportements criminels et abominables de jeunes garçons et d’hommes qui maltraitent, traumatisent, violentent à mort leurs compagnes. Malgré les dénonciations de la société civile et des artistes, les cas de féminicides s’enchaînent, à une vitesse inquiétante.
La Commission des droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc, à profité de la journée internationale de la non-violence, célébrée chaque 2 octobre, pour monter une énième fois au créneau : « La Commission recommande au gouvernement de prévenir et de mener une lutte acharnée contre toutes les formes de violence contre les femmes, y compris leur esclavagisation par des violences sexuelles, les violences psychologiques, les discriminations, les violences culturelles à travers les pratiques culturelles nocives et les violences économiques de trop nombreuses époux qui privent leur conjointe de ressources en particulier de mener des activités génératrices de revenus sans pour autant pourvoir à leurs besoins ou de s’exprimer, notamment à travers : la multiplication des campagnes de sensibilisation des populations – basées sur une approche inclusive – à la tolérance, à la non- violence et à la masculinité positive en milieu scolaire et en milieu familial, avec une emphase sur les effets néfastes des violences contre les femmes sur le développement économique de la nation », lit-on dans la déclaration du président de la Cdhc, le professeur James Mouangue Kobila. Les organisations de la société civile et aux autorités traditionnelles sont d’ailleurs invités à intensifier la sensibilisation des populations sur l’importance de l’éducation et de la culture de la paix dans les familles.
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Quant aux régions en crise sécuritaire au Cameroun, notamment celles de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la Commission exhorte tous les acteurs armés non-étatiques actifs dans ces zones à « observer une quinzaine de non-étatiques ». violence et de cessez-le feu à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence. »
Daniel NDING
